De la miction chez les femmes en couches / par le Docteur Recht.

  • Recht Nathan.
Date:
1894
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De la miction chez les femmes en couches / par le Docteur Recht. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Royal College of Physicians of Edinburgh. The original may be consulted at the Royal College of Physicians of Edinburgh.

    14/62 (page 16)
    une compression trop violente déterminant une paralysie de la vessie quand le travail a été long et pénible. Joulinen fait une paralysie de la vessie favorisée par le decubitus dorsal e^ le relâchement des parois abdominales; Stolts y voit l’afffai- blissement de l’élément musculaire de la vessie et des parois abdominales, aidé par le gonflement du col de la ves- sie. Mattéi se basant sur le cathétérisme qui lui aurait fait cons- tater des tortuosités momentanées, pense l’expliquer ainsi: Dans les derniers temps de la grossesse le col s’allonge parce que la vessie remonte; après Faccouchement, il se raccourcit et se fronce. Un ou deux cathétérismes suffisent pour redres- ser le canal. D'après Schroeder la vessie comprimée par l’utérus pen- dant la grossesse perd la forme sphérique et diminue de ca- pacité. Elle est par suite dans un état de distension conti- nuelle dont elle finit par contracter L’habitude. Après l’accou- chement, la compression venant à cesser, la vessie reprend sa forme primitive et peut contenir une quantité de liquide beau- coup plus considérable qu’avant, sans éprouver de gène, d’où absence de besoin d’uriner. Charpentier faisant remarquer qu’on la rencontre plus sou- vent après les accouchements difficiles, croit devoir l’attribuer à une paralysie momentanée du col de l’urèthre; FordvceBar- cker de New-York, dit que cette rétention peut être due au manque de contractilité de la paroi musculaire de la vessie dont les fibres sont comme paralysées par suite de la superdis- tension qu’elles subissent. Elle peut reconnaître pour cause une obstruction mécanique du méat ou de l’urèthre par la tu- méfaction des parois de ce conduit