Lettres à M. D****, étudiant en chirurgie / par M. Fabre ... pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes.

  • Fabre, Pierre, 1716-1793.
Date:
1786
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Credit: Lettres à M. D****, étudiant en chirurgie / par M. Fabre ... pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes. Source: Wellcome Collection.

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    flux de bouche un peu abondant, il faut fuf« pendre les autres ; mais fi la falivation n'a point lieu, on les continue à la même diftance, ou bien on en donne une tous les jours avec un gros d'onguent, ce qui revient au même. ^ Que la falivation ait été abondante ou légère ; que les premières évacuations aient eu lieu par une autre voie, le traitement doit toujours être circonf- crit dans refpace de vingt-cinq jours, à compter du jour de la première friâ:ion. En fuppofant que le malade ne foit point guéri à cette époque, il feroit inutile, &c même dangereux, de vouloir prolonger le traitement : dans ce cas, il faut attendre que l'impreffion que le mercure a faite dans ce traitement foit entièrement effacée, pour en recommencer une autre. Enfin , dans ce traitement, il n'eft point quef- tion de fièvre ni de mouvement fébrile ; les malades éprouvent feulement quelquefois, dans les membres, de légères douleurs, qui fe ter- minent en douze ou quinze heures, par une ftieur plus ou moins abondante, fans aucun change- ment fenfible dans le pouls ; ils éprouvent aufli , vers le milieu du traitement, quelques légers fentimens de foibleffe, qui dépendent moins de l'inanition que de la proftration des forces caufée par le mouvement critique , qui commence alors à fe porter vers les entrailles ; aufTi, lorfque la