Lettres à M. D****, étudiant en chirurgie / par M. Fabre ... pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes.

  • Fabre, Pierre, 1716-1793.
Date:
1786
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Credit: Lettres à M. D****, étudiant en chirurgie / par M. Fabre ... pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes. Source: Wellcome Collection.

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    ( ) ^ ce rpécifîque ; car , le quinquina n'agit pas, » comme on le fuppofe ordinairement, en chan- 5» géant la qualité delà matière morbifique, ou » en la corrigeant, mais en la faifant fortir du n corps ». J'ai donc pu appliquer cette doftrine à la manière d'agir du mercure dans les maladies vénériennes. Mais, pourquoi l'efpèce de crife qu'il procure ne produit-elle un effet Talutaire que dans la vérole ? Pourquoi ne détruit-elle pas tant d'autres levains morbifiques , qui font le principe d'un grand nombre de maladies chro- niques ? C'eft un myftère qu'on ne dévoilera jamais par le moyen de la Chymie , & encore moins par les loix de l'hydraulique : ignorant la nature du virus vénérien , & les modifications que les globules mercuriels peuvent acquérir dans le corps ^ on ne fauroit connoître les rap- ports qu'ils peuvent avoir enfemble : mais fi jamais on peut fe former une jufte idée d'un vrai fpécifîque, n'eft-ce pas par cette manière d'agir du mercure ? Je ne foupçonne point MM. Minié & Peyrilh& d'avoir manqué de bonne-foi dans la defcription qu'ils ont faite des dangers qu'ils prétendent ré- lulter conftamment du mercure donné en fric- tion : vraifemblablement ils ne l'ont vu admi- niftrer de cette manière, que par des gens dont