Lettres à M. D****, étudiant en chirurgie / par M. Fabre ... pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes.

  • Fabre, Pierre, 1716-1793.
Date:
1786
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Credit: Lettres à M. D****, étudiant en chirurgie / par M. Fabre ... pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes. Source: Wellcome Collection.

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    Je ne fuis pas le premier qui ait eu l'idée d'une crife artificielle opérée par un remède : vous venez de voir que M. Bordeu penfoit de même. Ambroife Parc a dit aufîi, en parlant des effets du mercure dans la vérole : « par art 6c » médicamens fe procure une crife, au moyen » de laquelle nature aidée & dominatrice, ex- » pelle & chaffe le venin par les évacuations » fufdites, de forte qu'étant la crife parfaite y » il s'enfuit vraie & entière guérifon ». Barker, dans fon effai fur la conformité de la Médecine ancienne & moderne , obferve que dans le climat oii Hippocrau exerçoit la Méde- cine, il n'étoit pas extraordinaire de voir une fièvre tierce finir par une crife régulière , en quatorze jours , c'eft-à-dire, après le feptième accès ; mais que nos fièvres intermittentes font plus irrégulières & de^plus longue durée, ce qui nous met dans la nécefiité de procurer une crifi anificieUe par le quinqaim , comme l'a ob- fervé le Chevalier Floyer, favant & judicieux Médecin, & admirateur zélé des Anciens. « Quel- w que nouvelle , ajoute BurhrmàQ paroiffe à » bien des gens cette opinion, d'opérer une crife ;» artificielle par le quinquina, je crois cependant » qu'on peut s'y tenir comme à une conjefture » probable, jufqu'à ce qu'on puifTe donner des » raifons plus fatisfaifantes de l'opération de