La Pellagre.

  • Procopiu, Georges.
Date:
1903
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Credit: La Pellagre. Source: Wellcome Collection.

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    saires qui n'admettaient pas cette théorie. Troinpeo attaquait furieusement les zéistes parce qu'il voyait les intérêts de l'agriculture italienne menacés. Nous voyons donc les intérêts de l'agriculture mal compris se mêler aux discussions scientifiques et retarder de cette manière l'application de mesures salutaires. Tomassini signala l'existence de la maladie dans le duché de Parme, Farmi en Emilie (1835), Buccio, Sa- batti, Bargnani, GirelU, dans la province de Brescia. Un médecin italien a rattaché la pellagre à la rage. D'autres voyaient dans la pellagre une derniite poly- morphe ou une gastro-entérite ou une gastro-méningite. Calderini, ZambeUi, Simoni, Barcela, Zaniedeschi, d'Orbassini, Concini exposèrent leurs vues sur la pel- lagre. Balbo, médecin de Bergamasco, affirme avoir vu apparaître la pellagre dans la province d'Acqui vers 1780. Le docteur Mottini montre qu'à Valteline (en Lombardie) où on consomme très peu de maïs, la pel- lagre est presque inconnue. En 1844, devant le congrès de Milan, Balardini, mé- decin de Brescia, compléta et développa la théorie zéiste en créant la théorie verdéramique et prouvant que le maïs est nuisible à cause de son altération. Lussana et F rua, partisans du zéisme, obtinrent un prix de l'Institut Lombard pour leur intéressant travail sur la pellagre (1855). La théorie oerdér ami que qu'avait entrevue un dis- tingué médecin de Piove, Vincen::-o Sette, développée avec grand talent par Balardini, trouva un grand nombre de partisans, mais aussi d'adversaires. Carlo Morelli