Essai sur la pleurésie aiguë : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 mars 1837 / par Auguste-Ferdinand-Barthélemi Daussat.

  • Daussat, Auguste Ferdinand Barthélemi.
Date:
1837
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Credit: Essai sur la pleurésie aiguë : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 mars 1837 / par Auguste-Ferdinand-Barthélemi Daussat. Source: Wellcome Collection.

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    tuse el occupe différentes parties de la poitrine; quelquefois elle abandonne le côté où elle s’était d’abord fixée , pour se porter sur un autre. Morgagui cite un cas dans lequel les traces de l’inflammation furent trouvées, après la mort , au côté opposé où la douleur avait existé pendant toute la du- rée de la pleurésie. Les douleurs qu'éprouvent les phthisiques à la partie supérieure de la poitrine , doivent être rapportées à des pleurésies partielles qui se décla- rent dans cet endroit. Aussi rencontre-t-on presque toujours à l’ouverture des cadavres de ces individus , des brides qui unissent les plèvres pulmo- naires et costales. Dans la plupart de ces cas, la présence de tubercules a causé cette inflammation. Lorsque la séreuse du cœur partage l'irri- tation de la plèvre , la douleur est très-vive à la région précordiale et l’anxiété extrême. Fièvre. — Dans la pleurésie , la fièvre est presque toujours continue , avec paroxysmes; revêt quelquefois le type intermittent, ataxique, adyna- mique ou pernicieux ; précède souvent le point de côté de deux ou trois jours. Dans un seul cas peut-être , a dit M. Broussais , elle peut ne pas exister: c’est quand une péricardite coïncide avec une pleurésie; elle est alors nulle ou très-peu intense. Ces pleurésies , ainsi déguisées, sont ordi- nairement accompagnées d’un abattement extrême, et deviennent d’autant plus dangereuses , qu’elles sont souvent inaperçues. Décubitus. — Nous l’avons déjà dit, lorsqu’un des points de la poi- trine devient douloureux , le malade évite le décubitus sur cette partie. 11 se tient sur le dos ou sur le côté sain ; mais , quand la douleur n’existe plus, il préfère reposer sur le côté malade. Si une pleurésie double se dé- clare, l’oppression devient extrême; le malade s’agite sans cesse, prend toutes sortes d’attitudes, et, ne se trouvant soulagé par aucune d’elles, il se tient sur son séant et incline plus ou moins le tronc en avant. Ce dernier symptôme est surtout remarquable, quand l’inflammation a envahi la plèvre diaphragmatique. liespiralion. — La respiration varie suivant l’intensité du point dou- loureux , les périodes de la maladie, la quantité de l’épanchement el une foule d’autres circonstances. Dans le début, elle est courte, fréquente; le malade répond brièvement aux interrogations qu’on lui fait. Eu général,