Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 30 novembre 1842, / par Pierre-Jules Cuffer, né à la Ferté-Milon (Aisne) ... De l'urine dans les maladies.

  • Cuffer, Pierre-Jules.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 30 novembre 1842, / par Pierre-Jules Cuffer, né à la Ferté-Milon (Aisne) ... De l'urine dans les maladies. Source: Wellcome Collection.

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    de présenter la réaction alcaline; mais dans l’immense majorité de» cas, elle est acide. L’alcalinité s’observe très-rarement, pourvu qu’on opère sur 1 urine non putréfiée. Il faut savoir que, suivant les circon- stances , celle putréfaclion arrive vite ou lentement: souvent, la réac- tion acide persiste vingt-quatre, trente heures et plus, après la miction. Une autre alcalinité , non morbide , est due à l’influence clés boissons alcalines, prises en abondance; c’est un fait d’observation journalière dans les établissements d’eaux minérales. Dans les maladies, nous trouvons d’abord des cas exceptionnels et inexplicables, dans lesquels I urine est alcaline pendant un jour ou doux, puis redevient tout à coup acide. Le plus ordinairement, une alcalinité persistante est due au séjour très-prolongé de l’urine dans une vessie saine, ou au séjour moins long de l’urine dans une vessie malade, qui est le siège d’une exhalation purulente. Laffection peut avoir son siège dans les reins ou les uretères seulement. On conçoit que le résultat sera le même. Suivant quelques auteurs, l’état morbide de la moelle épinière in- flue sur la composition de l’urine: il est vrai que celle-ci devient de plus en plus alcaline, à mesure que ce grand appareil est plus malade: mais la cause première du phénomène, c’est la faiblesse d’abord , puis la paralysie de la vessie. L’urine se putréfie dans ce réservoir inerte, par un séjour trop prolongé, et les malades exhalent une odeur am- moniacale. On a prétendu aussi que cela était fréquent dans la fièvre typhoïde; mais M. Andral, qui a observé pendant cinq ans les urines de malades trappes de celte affection , les a constamment trouvées acides. Quelques cas exceptionnels ont pu induire en erreur les par- tisans de la première opinion , ou bien ils auront eu affaire à des ma- lades dans une période d’adynamie très-avancée. Alors, en effet, i ui ine est retenue dans la vessie, si on néglige la précaution de sonder souvent le malade. L ui ine alcaline peut etre transparente , mais le plus ordinairement elle est louche et pâle; elle présente un dépôt de mucus purulent, ou fie phosphate ammoniaco-magnésien. 4