Les réflexes d'automatisme médullaire : le phénomène des raccourcisseurs : contribution a l'étude physiologique des réflexes chez l'homme.

  • Strohl, André, Dr.
Date:
1913
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Credit: Les réflexes d'automatisme médullaire : le phénomène des raccourcisseurs : contribution a l'étude physiologique des réflexes chez l'homme. Source: Wellcome Collection.

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    voquer un phénomène inverse, le réflexe des allongeurs, et, une combinaison des deux, constituant le réflexe d'allongement croisé. Ces mouvements mettent en jeu un nombre considérable de muscles, dont certains se relâchent par inhibition, donnant au mouvement une complexité et une coordination qu’on ne retrouve pas dans les autres réflexes cutanés. L’interprétation suivant laquelle ils seraient des réactions défensives de l’orga- nisme, contre un agent vulnérant, doit être rejetée poul- ies raisons suivantes : 1° Les mouvements ne se produisent pas, seulement, à la suite d’une irritation nocive, mais, parfois, par des excitations lointaines, sans caractère douloureux, ou même, accompagnent l’exécution de fonctions naturelles. 2° Ils n’ont pas toujours, comme résultat, de fuir l’excitation mais peuvent, parfois, rapprocher le membre de la cause irritative. 3° Ils apparaissent cà la suite de lésions du faisceau pyramidal, et il paraît illogique d’attribuer à la moelle, du fait même de son altération, un mécanisme, approprié à la défense de l’organisme, qu’elle ne présente pas, alors qu’elle est intacte. La nature de ces réflexes s’éclaire, au contraire, si on les compare à ceux que présentent les chiens et les chats auxquels on a sectionné la moelle ou le mésencéphale. Ces mouvements ont été reconnus par Philipson et Sherrington, pour être la manifestation d'un automatisme de marche, que développe la moelle, libérée de ses con- nexions encéphaliques. Cet automatisme de marche comprend comme élé- ments essentiels :