Les réflexes d'automatisme médullaire : le phénomène des raccourcisseurs : contribution a l'étude physiologique des réflexes chez l'homme.

  • Strohl, André, Dr.
Date:
1913
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Credit: Les réflexes d'automatisme médullaire : le phénomène des raccourcisseurs : contribution a l'étude physiologique des réflexes chez l'homme. Source: Wellcome Collection.

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    d’une espèce de conscience vague, premier degré de l’intelligence. Nous préférons dire actuellement que l’ébranlement nerveux a une tendance naturelle à suivre les voies que la répétition des actes les plus usuels a rendues plus perméables. Ce n’est là qu’un cas particulier de la loi générale qui veut que toute cellule garde, en quelque sorte, le souvenir de l’activité à laquelle elle a été soumise, et a une tendance à répéter la même action avec une plus grande facilité, créant ainsi des voies de moindre résistance au passage de l’influx nerveux. Après ce que nous venons de dire de l'erreur qu’il y aurait à vouloir déterminer un centre anatomique pour chaque réflexe, il pourra sembler oiseux de se demander en quelle partie de la chaîne des neurones se fait le lieu de réflexion de l’action nerveuse. C'est là. pourtant, une question qui a paru importante à plusieurs physiolo- gistes, et tandis que les uns voyaient dans la cellule le lieu où l’excitation subit les modifications qui transfor- ment la sensation en mouvement, d’autres reportaient ces propriétés à l'endroit oii les neurones s’articulent entre eux. Il est, d’ailleurs, bon de remarquer, que les fibres nerveuses tirent leur action spécifique, moins de leur nature même, que des organes avec lesquels elles sont en relation, et rien ne nous permet de prévoir en quoi l’ébranlement qui chemine dans un nerf centrifuge, diffère de celui que conduisent les nerfs afférents. Quoi qu’il en soit, nous vérifierons, à chaque instant, que l’excitation nerveuse subit un remaniement et un ralentissement considérables, dans sa propagation, en passant dans les centres médullaires sans nous occuper