Contribution à l'étude de l'angine goutteuse : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 décembre 1906 / par Lucien Costa.

  • Costa, Lucien, 1881-
Date:
1906
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Credit: Contribution à l'étude de l'angine goutteuse : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 décembre 1906 / par Lucien Costa. Source: Wellcome Collection.

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    quelques veines variqueuses qui sillonnent la muqueuse. La luette est volumineuse, allongée, et semble parfois remplir tout l’espace compris entre les piliers; on voit souvent la pointe ou un des bords qui est œdémateux. D’autres fois, elle est si grosse qu’on ne peut voir le pharynx. La surface de ce dernier n’est pus aussi lisse que celle de la gorge. Elle est irrégulière, avec des saillies rouges glaireuses et des dépres- sions couvertes, ça et là, de plaques de mucus grisâtre légèrement adhérent et présente quelquefois des veinules dilatées. Chez les vieillards, la rougeur est moins marquée dans quelques cas, mais le volume de la luette et les plaques glaireuses sont facilement reconnaissables ». L’angine granuleuse a été souvent rangée parmi les lésions chroniques du pharynx chez les goutteux. La coïncidence est évidemment fréquente, mais ne doit pas être considérée comme une relation de cause à effet, en raison de la fré- « quence de l'affection chez des malades non goutteux. En résumé, nous voyons là deux ordres de lésions : les pre- mières, propres à la goutte, sont plutôt caractérisées par des infiltrations uratiques; les autres, pour qui l’état goutteux n’est qu’une circonstance favorisante, semblent être des lésions scléreuses et des lésions vasculaires. Sokoloski (Handbuch der laryng, etc., de Heyman, tome II, p. 689), a d’ailleurs attribué les lésions pharyngées des goutteux à une stase vas- culaire consécutive à la stase abdominale. 11 nous semble que présentée comme le fait Fink, la ques- tion est loin d’être mise au point. Tout d’abord, les phénomènes pharyngés qu’il décrit n'ont point d’allure bien caractéristique qui puisse permettre de les différencier. En outre, toutes les affections de voisinage sont laissées dans l’ombre. En effet, ni l’examen du nez, ni celui du nasopharynx, ni ceux des tissus sphénoïdaux frontaux et maxillaires n’a été fait. L’examen de la base de la langue a