Contribution à l'étude de l'angine goutteuse : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 décembre 1906 / par Lucien Costa.

  • Costa, Lucien, 1881-
Date:
1906
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Credit: Contribution à l'étude de l'angine goutteuse : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 décembre 1906 / par Lucien Costa. Source: Wellcome Collection.

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    Les cas suivants rentreraient dans la première catégorie: « Observation de Lasègue. (Loc. cit. et in de Lagoanère, loc. cit.). — X..., 38 ans, a' eu un premier accès de goutte à 30 ans, puis ultérieurement des accès à'des intervalles très inégaux. 11 est affligé d’une angine qui, d’abord inter- mittente, est devenue permanente. La muqueuse du pharynx est rouge, violacée, rugueuse, sillonnée de stries longitu- dinales profondes. La luette énorme, vascularisée, est gra- nuleuse. Les piliers antérieurs épais se confondent presque avec les piliers postérieurs et forment une masse rude au toucher. De chaque côté, on aperçoit, en avant du pilier anté- rieur, une large plaque saillante d’un rouge vif, plus rugueuse au contact du doigt. La gorge est sèche et le devient encore davantage si on fait parler le malade. » Morell-Mackensie (loc. cit.) cite un cas d’inflammation chronique du pharynx, avec épaississement de la luette et des piliers, chez un goutteux. Tous les traitements locaux restant sans effet, on donne du colchique et la guérison est obtenue « en six semaines. Litten, cité par.Minkowski [Die Gic/it.\ienne, 1903), dans un cas de goutte, a trouvé des dépôts d’urate entre les amygdales et la luette. Noël Gueneau de Mussy [Union médicale, 1856, n° 18), a également observé une pharyngite au cours de laquelle des concrétions formées de carbonate et d’urate de chaux s’élimi- naient des tissus. A la catégorie des lésions pharyngées chroniques chez les goutteux, semble se rapporter la description suivante de Dyce Duckworth [Traité de la Goutte. Paris, 1892): « La gorge d’un goutteux ne ressemble pas aux autres. Les piliers, surtout les postérieurs, la luette et le voile du palais sont très rouges et brillants. On dirait qu’ils viennent d’être badigeonnés avec de la glycérine. On voit parfois