Aperçu sur le pian et les maladies dont il est suivi.

Date:
1804
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Credit: Aperçu sur le pian et les maladies dont il est suivi. Source: Wellcome Collection.

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    vice semble s'efre t'puise : alors on ne peut plus avoir de doute sur la nature de ces pustules. Lorsque l'humeurpianique se porte sur quelque partie ulcerce, c'est ordinairement a cette partie que paraissent les premieres pustules. On observe habituellement qu'une dcs pustules devient plus grosse que toutes les autres, et qu'elie prend la forme d'un ulcere; au lieu d'etre elevee com me elles, elle est profonde, ronge tout le tissu de Ja pcau,et est couvertede chairs pourries sans etre boursoufflees : il en decoule une matiere purulente et de mauvais caractere; si 1'on panse cet ulcere avec les remedes ordinaires, il s'irrite et devient tres-malin. Cet ulcere est appele communement mere-pian 6u mama-pian; non-seulement parce que cette pustule degeneree est plus grosse que toutes les autres, et une despremieres sorties, mais parce qu'elie semble donner naissance aux autres pustules, les entrelcuir, et ne cesse ordinairement, que lorsque toutes sont disparues. Si l'humeur pianique s'est porteesur un ulcere, il devient ce qu'on appelle Mere-pian; s'il se trouvegrand, il conserve sa grandeur \ si au contraire il est petit, il prend de Paccroissement. Cette mere pianique favorise singulierement 1'eruption des pus- tules et donne une issue au levain morbifique de cette maladie, qui paralt avoir un cours fibre et abondant par cet ulcere. L'observation apprend qu'il est tres-dangereux d'appliquer des remedes pour le faire secher ou cicatriser : c'est opposer par ce jnoyen un obstacle a 1'eruption cutanee, et causer peut-etre une resorption, qui peut donner lieu aux accidents les plus graves. Les jeunes gens infectes du pian, guerissent plus facilement que les hommes avances en age : il en est de meme de ceux qui out un temperament faible et delicat; ceux au contraire d'une constitution forte et robuste, demandent un traitcment plus long. Aussi observe-t-on que les femmes soufTrent moins de cette mala- die, et obtiennenl plus promptement guerison que les hommes. Ceux qui ont beaucoup de pustules, sont obliges de tenir un re- gime plus severe, et dc suivre un traitcment plus long-temps continue,