Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aigues et chroniques. Ouvrage d'Aretée / Traduit du grec, avec un supplément et des notes, par M.L. Renaud.

  • Aretaeus, of Cappadocia
Date:
1834
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aigues et chroniques. Ouvrage d'Aretée / Traduit du grec, avec un supplément et des notes, par M.L. Renaud. Source: Wellcome Collection.

    336/452 (page 314)
    teineiit et à temps αΛΗΐιΙ qu’il se manlieste ; car une lois que les malades en sont atteints, il n’est pas facile de les en délivrer. La Syncope est, en eiiet, comme nous l’avons dit, une dissolution des forces vitales; or CCS forces une fois détruites ne se réparent point ; il faut donc, pour réussir , s’opposer à la étaient attaqués. Il me paraît assez vraisemblable , et cepen- dant je ne donne ceci que comme une conjectiue , que cette ailection n’était qu’une fièvre pernicieuse du genre de celles que Torti a décrites sous le nom de fièvre Diapboréti(]ue , Syn- copale , Cardiaque , suivant que le miasme , ou si l’on veut, l’irritation se porte de préférence sur un de ces ^iscèrcs , et pour lesquelles il a employé le quinquina avec tant de succès ; effectivement , les symptômes se trouvent être ici à peu près les mêmes que dans les fiè^res décrites par cet illustre Médecin sous le nom de Cardiaque , Syncopale ; etc. 11 survient après l’accès de fièvre ou le causas une sueur profuse , le corps se fond et se dissout , le pouls est presque nul , la respiration courte , accélérée, le malade peut à peine se soutenir et tombe perpétuellement en défaillance ; l’esprit seul reste intact et con- ser\ e la plus grande lucidité , mens sala lucîdisshna est, et sentit horno SC paulathn mari. Thcrapeutice specialis. Lib. III. C. I. Les crises se succèdent , et si on méconnaît la maladie dans son origine , le malade ne tarde pas à succomber. Λoilà ce me semble une maladie qui a beaucoup de rapport à l’affection décrite par Arélée sous le nom de Syncope ; on y remar(|ue le même début , les mêmes symptômes alarmants , la même tendance funeste , si on se méprend sur la cause du mal, et si on n’a soin de la combattre à temps, le malade ne tarde pas à suc- comber. Au quinquina près employé par Torti , le traitement prescrit par Arétée serait encore aujourd’hui très-convenable. Après avoir indiqué les moyens propres à combattre l’accès de fièvre ou le causos , il prescrit ceux qu’il faut employer pour modérer les sueurs excessi^es et pour soutenir les forces du malade ; il recommande le λ in comme un des meilleurs to- niques. Il est [)roba}>le qu'il aurait employé le quinquina si ce rc'iiiede béroitjue a^ail été connu de son temps. J