Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aigues et chroniques. Ouvrage d'Aretée / Traduit du grec, avec un supplément et des notes, par M.L. Renaud.

  • Aretaeus, of Cappadocia
Date:
1834
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Credit: Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aigues et chroniques. Ouvrage d'Aretée / Traduit du grec, avec un supplément et des notes, par M.L. Renaud. Source: Wellcome Collection.

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    I dans les pleurésies lentes , dans lequel cas il con~ vient aussi de donner l’oxymel si la respiration est difficile.' Quant à l’uwsage de Feau froide^ que quelques Médecins permettent dans la pleurdsie , je ne puis dire sur quelle raison ils se fondent ^ ni confirmer son utilité par aucune expe'rience que j’en aie faite. Si quelques personnes se sont gueVies^ par ce moyen , il me paraît qu’elles n’e'taient pas^ re'ellement pleuretiques ; il est vrai que les an- ciens ont désigné par le nom de pleuresie un certain concours de symptômes , tels que des cra-^ chemens bilieux , un point de côte avec peu ou point de flèΛτe , mais c’est plutôt une pleuresie de nom que de fait ; des Médecins ignorans ont aussi pris quelquefois pour une affection pleuré- tique un amas de vents dans le côté , accompagné de douleur et d’un peu de cbaleur ; il a donc pu arriver par un heureux hasard que l’eau froide administrée dans de telles circonstances ait produit de bons effets, en étanchant la soif, en délayant la hile et la faisant couleur peu à peu , en dis- sipant les vents ainsi que la douleur et la chaleur ; voilà ce qui a probablement donné de la réputation à Fcau froide. Lorsque par les moyens curatifs dont no-us avons parlé , les pleurétiques commencent à se rétablir, qu’ils toussent encore un peu et que la douleur de côté revient de temps-en-temps , on doit se bâter de dissiper ces restes de la maladie, de peur qu’ils n’occasionnent des récidives ou ne finissent par amener la suppuration.