Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aigues et chroniques. Ouvrage d'Aretée / Traduit du grec, avec un supplément et des notes, par M.L. Renaud.

  • Aretaeus, of Cappadocia
Date:
1834
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Credit: Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aigues et chroniques. Ouvrage d'Aretée / Traduit du grec, avec un supplément et des notes, par M.L. Renaud. Source: Wellcome Collection.

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    uu peu de répit au malade , en faire une seconde le jour même s’il n’est point trop mal et si la ré- mission est assez longue , ou bien la diiTe'rer au jour suivant ; si la fièvre continue le lendemain , car souvent elle persiste avec la même intensité pendant un jour entier , on ne la fera que le troisième jour pendant la seconde rémission ; on profitera aussi de ce moment là pour donner de la nourriture au malade. On oindra ensuite abon- damment tout le corps , on appliquera particuliè- rement sur le côte quelque chose de mou et de chaud ; on le fomentera , par exemple, avec de l’huile dans laquelle on aura fait bouillir de la rue et de l’aneth , mais la fomentation doit être douce et légère. Quelquefois la douleur et l inilammalion se manifestent tellement au-dehors que le mal ne paraît être qu’extérieur et superficiel , mais c’est une suite des progrès de l’affection intérieure qui se propage et se répand à la surface. La nourriture que l’on doit administrer au ma- lade exige une attention particulière ; afin de ne rien omettre à cet égard , nous allons entrer en quelque détail , d’autant plus que les médicamens consistent souvent dans la nourriture, et que ce lie- ci devient , suivant l’occasion , un excellent re- mède. Elle doit donc être admiiiistrée sous forme liquide , cire un peu chaude , douce , bien unie , bien mêlée ensemble , propre à atténuer et à dis- soudre la pituite ; on préférera sous ce rapport la tisanne à tout autre aliment , on n’en donnera