Des crises de dyspnée paroxystique dans la tuberculose pleuro-pulmonaire : pseudo-asthme tuberculeux (revue générale) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 16 juillet 1906 / par Eugène Mosnier.

  • Mosnier, Eugène.
Date:
1906
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Credit: Des crises de dyspnée paroxystique dans la tuberculose pleuro-pulmonaire : pseudo-asthme tuberculeux (revue générale) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 16 juillet 1906 / par Eugène Mosnier. Source: Wellcome Collection.

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    valeur â lu localisation des râles au sommet sous la clavicule jointe à une faiblesse relative de la sonorité et surtout à une tonalité plus aiguë. La lièvre se montre parfois avec une forme particulière, irrégulière dans son apparition, se montrant tous les 4, 5, 8 jours, accompagnée de céphalalgie et de sen- sation de fatigue (Hirtz, Th. Paris). L'accès n’offre en lui-même rien de caractéristique ; cepen- dant le tuberculeux est naturellement oppressé d’une façon permanente ; dans l’intervalle des accès d’asthme vrai, au contraire, les malades ne sont que peu ou point oppressés. L’invasion de l’accès d’asthme a lieu le plus souvent dans la seconde moitié de la nuit; l’accès dyspnéique du tuberculeux semble pouvoir se produire à tout instant du jour ou de la nuit. Au début d’une crise d’asthme vrai, le malade tousse sec, puis rejette après la toux une mucosité blanchâtre filante qui marque la fin de l’accès. Dans l’asthme tuberculeux, la dyspnée est plus progressive ; elle ne se termine point par une expectoration aussi abondante. C’est l’inspiration surtout qui est douloureuse ; la crise n’est pas suivie de bien-être parfaitcomme chez l’asthmatique vrai. Déplus, dans l’asthme vrai, le pouls est normal ; il y a tachycardie dans l’asthme ; tuberculeux. En résumé, le diagnostic est parfois difficile, mais le plus • souvent possible. Le séro-diagnostic d’Arloing pourrait être utilisé. Le diagnostic doit être fait avec l’accès d’asthme vrai qui doit être maintenu comme une entité morbide (1 ), avec les crises dyspnéiques provenant dans l’œdème laryngé, dans la laryngite striduleuse, dans l’adénopathie trachéo-bron- chique, dans les congestions inflammatoires du côté opposé <T) Consulter : Vires, De l’asthme vrai (Montpellier médical, 1900, tome XI, page 161).