Des crises de dyspnée paroxystique dans la tuberculose pleuro-pulmonaire : pseudo-asthme tuberculeux (revue générale) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 16 juillet 1906 / par Eugène Mosnier.

  • Mosnier, Eugène.
Date:
1906
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Credit: Des crises de dyspnée paroxystique dans la tuberculose pleuro-pulmonaire : pseudo-asthme tuberculeux (revue générale) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 16 juillet 1906 / par Eugène Mosnier. Source: Wellcome Collection.

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    siste en une sensation d'étouffement ; le malade enfonce en vain les doigts dans la bouche pour faire passer l’air. On applique des pointes de feu sur l’épaule droite. Le 2G. — Le malade a eu quelque gêne de respiration, mais se sentant très soulagé demande à sortir. Observation III Le 10 mars 1906, entre dans le service, à la salle Bichat, n° 25. G... A..., 25 ans, domestique, pour amaigrissement et crises de dyspnée. Début en janvier 1905 après un rhume ; elle était essoufflée au moindre effort. En juin de 1905, elle vient faire un séjour de deux mois à l’hôpital pour essoufflement et palpitation. A ce moment, un peu de toux, pas de crachats ni d’hémoptysies. Douleur au som- met droit. Palpitations et dyspnée d'effort. Anorexie, nausées. On note, à droite, au sommet, un peu de submatité, de l’obscurité res- piratoire et expiratoire en cran. Au mois de juillet, la malade accuse une douleur au creux épi- gastrique et dans tout l’abdomen : diarrhée. Au cœur, le 2e bruit est un peu claqué à la pointe, le 1er bruit prolongé. On prescrit des cachets de glycéro-phosphate. En août, à l’occasion de ses époques menstruelles, les troubles gastro-intestinaux augmentent. La malade sort de l’hôpital. Le 10 mars 1906, la malade entre de nouveau et est plus fati- guée. Tout travail est devenu impossible, elle est trop vite fatiguée et essoufflée. Elle tousse sans cracher. A quelques reprises a craché des filets de sang. Troubles gastriques, douleurs d’estomac. On examine le poumon et l’on trouve à droite et au sommet : Submatité; obscurité ; expiration prolongée et en cran ; quelques frottements.