Quelques réflexions générales sur la blennorrhagie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 8 avril 1836 / par Xavier-Henri Brynk.

  • Brynk, Xavier Henri.
Date:
1836
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Credit: Quelques réflexions générales sur la blennorrhagie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 8 avril 1836 / par Xavier-Henri Brynk. Source: Wellcome Collection.

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    mes. Tous ces écoulements'disparaissent d’eux^mêmes, ou par quelques émollients pris à l’intérieur ; quelquefois ils passent à l’état chronique quand ils sont très-négligés. Svyediaur dit avoir vu que le quajacum officinale a produit dans quelques hommes un écoulement de l’urètre ; de plus , l’usage continuel du poivre , l’eau imprégnée de savon ordi- naire , peuvent occasioner un écoulement momentané. Chez les personnes serophuleuses, le refroidissement des pieds peut amener un écoulement qui parfois persiste î dans ce cas, les moyens de guérison sont les boissons alcooliques modérées, comme le rhum, le vin chaud, le-punch, mais jamais les bains. Quoique les symp- tômes de ces écoulements aient beaucoup d’analogie avec ceux de la blennorrhagie aiguë, virulente, ils en diffèrent en ce que'l’émission de l’urine est moins douloureuse, qu’il n’y a point d’érection, ou qu’elle est moins incommode. La suppuration est aussi ordinairement moins abondante : c’est une espèce de suintement épais et jaunâtre, accompagné de peu de douleur. Mais il est très'difhcilje d’établir quel- ques caractères distinctifs entre ces écoulements et les blennorrhagies primitivement contagieuses qui ont passé à l’état chronique, d’autant plus que ces dernières se reproduisent et s’exaspèrent avec la plus grande facilité : c’est aux circonstances déjà indiquées qu’il faut s’adresser pour rectifier le diagnostic» Il y a des individus si éminemment disposés aux écoulements de l’urètre, qu’ils en contractent pour la cause la plus légère, et ne s’en débarrassent qu’avec la plus grande peine : par exemple, un excès de boisson avant le coït, des jouissances immodérées, l’existence de quel- ques fleurs blanches , la présence des règles pendant la copulation , et d’autres écoulements non contagieux du vagin auxquels un grand nom- bre de femmes sont exposées. Chez celles-ci, ü faut distinguer, outre les espèces de blennorrhagies qu’elles peuvent avoir de commun avec les hommes, celles qui proviennent de l’écoulement ichoreux ou purulent d’un ulcère cancéreux, ou autre ulcère non syphylilique de la matrice. Ces écoulements, dis-je , suffisent presque constamment pour produire, chez l’homme qui se met en contact avec elle, une urétrite, surtout s’il conserve un suintement chronique, suite d’une