Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 11 juin 1839, / par Eugène Franon, de Charette ... I. Déterminer si la salivation mercurielle peut avoir quelque avantage dans le traitement de la syphilis ... [etc].

  • Franon, Eugène.
Date:
1839
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 11 juin 1839, / par Eugène Franon, de Charette ... I. Déterminer si la salivation mercurielle peut avoir quelque avantage dans le traitement de la syphilis ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    clarer; ie laudanum qu’il ajoute au gargarisme sert à calmer la sus- ceptibilité générale. Dans cette même classe, nous placerons la plupart des émollients, les antiphlogistiques. Pour être complet, nous dirons un mot de l’iode qui, comme le mercure, a été essayé dans la plupart des maladies. M. Cluge, médecin de l’hôpital de Berlin , dit s’être bien trouvé de son emploi; il assure avoir guéri au bout de quatre à six jours de trai tentent; il administrait l’iode d’abord à la dose de deux grains, puis il la portait jusqu’à quatre grains. Je ne sais pas si, en France, on a répété ces expériences, de sorte qu’avant de prononcer, il faut attendre la sanction de l’observation, 2° Médications dérivative et révulsive. — Dans cette classe de mé- dicaments nous trouvons les purgatifs que Jean Almémar, médecin espagnol, employa avec succès. M. Lagneau en a retiré aussi de bons effets; d’après lui, ces substances agiraient avec assez de promptitude pour arrêter la marche d’une salivation mercurielle en cinq ou six jours. Le choix des purgatifs leur parut peu important; tous les deux jours on administre un sel neutre, ou bien les follicules de séné, etc. Parmi les révulsifs, on ne devra pas négliger les bains chauds, les pédiluves sinapisés , les ventouses sèches ou scarifiées à la nuque, les rubéfiants, les frictions; mais ces derniers moyens sont des adjuvants bien moins puissants. Un mode de traitement auquel M. Lagneau ac- corde peut-être trop de confiance est le vésicatoire à la nuque; il l’a vu réussir là où tous les autres moyens avaient échoué. Dans ces cas rebelles, le praticien doit examiner avec grand soin l’état de la bouche; quelquefois il pourra rencontrer une maladie de l’os maxillaire infé- rieur ou des gencives, qui entretient cette évacuation. Pour nous résumer sur le traitement de la salivation mercurielle, voilà celui que nous jugeons le plus convenable : si le cas est d’inten- sité moyenne, employez, après avoir suspendu l’administration des mercuriaux, l’alun ou l’acide hydrochlorique ; dans l’intervalle donnez un gargarisme simple; faites prendre comme adjuvants les purgatifs