Histoire des sciences naturelles au moyen âge, ou, Albert le Grand et son époque considérés comme point de départ de l'école expérimentale / par F.A. Pouchet.

Date:
1853
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Credit: Histoire des sciences naturelles au moyen âge, ou, Albert le Grand et son époque considérés comme point de départ de l'école expérimentale / par F.A. Pouchet. Source: Wellcome Collection.

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    prendre les insi«^nes H les contraignit de ne traiter ancnn malade avant d'avoir fait preuve de capacité devant le chirurgien juré du Cliàtelet et d'avoir prêté serment entre les nii^ins 4u prévôt de Paris. Les exigences des diverses fractions du coï*ps n^édi- cal tenaient depuis longtemps l'autorité en éveil, et vefs la fin du xiv siècle, celle-ci intervint d'une ma- nière plus directe qu'elle ne l'avait fait jusqu'à ce moment. Depuis lors, en France, il y eut trois classes de praticiens dont les îittributions furent ej^actempnt définies : les praticiens à robes rouges, que l'on appe- lait mires ou phyaiciem les chirurgiem. ijl^ç. rci^iç langue. et les barbiers portant épée. L'ordonnance étend assez ample^ient |^ pratique des derniers. 11 y est dit que les barbiers remplissant office dç. hOfTherie sans conteste pourront administrer des onguents et des emplâtres, et panser |es apos- tumes et les plaies, à l'exception des cas graves qui pourraient entraîner H lUprt du malade*. tant des bannières à leurs fenêtres comme les vrais cliirurgipns, pansant el visilanl les l)lessés dans les églises et les lieux privilégiés, soit afin d'en extorquer de l'argent, soit pour servir de i)rélexle à leurs mauvais desseins. >' Ordcmn. de novembre I30i. Malgaigne. Ibidem^ p. 127. 1. Celles-ci consistaient en des bannières représentant saint Côme et saint Damien, avec trois boîtes au-dessous. .\Ialgaigne. ibidem, p. 1-34. '2. Le mol mire ou myrc répond exaclemeiilà cette épqqueau nom de médiats. Borel le (ail dériver du grec [lûpov qui signilie onguent. Hicf. univ. de Trévoux. M. Fournier appelle Mires, les moines qui exerçaient la médecine; et selon lui les physiciens étaient les ecclésiastiques qui la professaient dans les Fat^uHés. Dict. des se. méd., t. V, p. liG. 3. Sprengel. Hisloirç de la médecine. Paris, 1815, t. II, p. 419. 4. L'ordonnance de 1373 porte qu'il est permis aux barbiers, d'admi- nistrer empbislres, on„'uements et autres médecines convenables, pour boces, apostumes el toutes plaies ouvertes, car les Mires jurés sont gens de grant estai el de granl sallaire, el les pqures g^qs ne sauraient le» payer.