Essai sur l'air, considéré comme cause de maladies ... / par C.F. Bourdon.

  • Bourdon, C. F.
Date:
1805
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Credit: Essai sur l'air, considéré comme cause de maladies ... / par C.F. Bourdon. Source: Wellcome Collection.

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    corps, qu’ils soufflent ou se rapprochent davantage des points cardi¬ naux , avec des modifications causées par des circonstances propres aux pays qu’ils parcourent, avant de parvenir jusqu’à nous. Nous verrons, dans une autre section, les causes pour lesquelles chacun d’eux a sur l’économie animale une influence marquée. SECTION IL Causes qui peuvent modijicr Pair. Parmi les causes nombreuses qui peuvent modifier l’air, soit dans sa direction , soit dans ses propriétés, je ne m’arrêterai dans cette section qu’aux causes générales qui , agissant sur une étendue de pays plus considérable, exigent une attention spéciale; telles sont la chaleur et le froid , l’humidité et la sécheresse dont nous allons examine]' l’influence sur l’atmosphère. La chaleur, ou plutôt le calorique, a la propriété de pénétrer tous les corps ; . ceux même qui , par leur densité, 11e cèdent qu’avec peine aux efforts les plus multipliés, sont dilatés par ce fluide, qui, s’interposant entre chacune de leurs molécules, leur fait prendre un volume plus considérable que celui qu’ils avaient précédemment, et leur donne une légéreté plus grande que celle qui leur appar¬ tenait avant qu’il en fussent pénétrés. Si un semblable effet a lieu sur des corps solides, combien la chaleur ne doit-elle pas agir avec plus de force sur un fluide rare, et qui n’oppose qu’un léger obstacle à l’action du calorique qui tend à le dilater ? Le froid , au contraire, qui 11’est qu’un état négatif de la chaleur , agit sur les corps auxquels il est appliqué, en rapprochant leurs molécules constituantes, diminuant, par conséquent, leur volume, et augmentant leur pesanteur spécifique. L’air éprouve cette action d’une manière évidente; et l’on, conçoit que les animaux qui le respirent dans cet état , sans jamais pouvoir se soustraire à son influence, doivent en être affectés bien différemment, selon qu’ils sont sains Ou malades, a