Contribution à l'étude de l'anesthésie scopo-morphinique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 23 décembre 1905 / par Gabriel Cheylan.

  • Cheylan, Gabriel, 1879-
Date:
1905
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Credit: Contribution à l'étude de l'anesthésie scopo-morphinique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 23 décembre 1905 / par Gabriel Cheylan. Source: Wellcome Collection.

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    a 1 a ne-mes le scopo-iporphiniquc. Al. Israël se montre seule menl réservé dans l’emploi du procédé, mais il continue à s en servir. M. Bios et JV1. Dirk ne (ont (pie quelques réserves et ont encore recours à la méthode de Schneiderlin. Quant a Al. Zi lier il se montre toul à lait optimiste malgré son in succès. Si finalement nous recherchons l’appréciation des chirur- giens français qui on! employé la scopo-morphine, nous voyons que tous en ont retiré des avantages et que grâce à l’emploi circonspect qu’ils en ont fait, aucun n’a eu à signa 1er de cas malheureux. Al. le professeur Terrier et M. le doc leur Desjardins présentent en février 1905 leurs observations- à la Société de chirurgie et signalent les avantages et les in- convénients de la nouvelle méthode. Ils apprécient très jus- tement la méthode de Schneiderlin et concluent : Nous peu sons en somme, que dans beaucoup de cas, la scopolamine réalise un progrès très appréciable, c’est, à ce titre que nous- l’avons préconisée, pensant qu’elle peul rendre en France, où nous l’avons introduite, les mômes services qu’elle rend en Allemagne où elle a déjà rencontré de nombreux partisans. M. Walther, à son tour en juin 1905, fait son rapport à la So ciété de chirurgie, déclarant qu’il a obtenu de la scopo-mor- phinisafion d’excellents résultats. M. le professeur Roux, qui a bien voulu nous communiquer ses observations, apprécie à sa juste valeur la scopolamine-morphine et l'emploie ave-- sut cès dans son service de 1 11 ôtel-Dieu de Marseille. Enfin M. le professeur Forguc trouve trop pessimistes les appréciations de AI. de Alaurans et estime que la scopo-morphine, prudem- ment maniée, est susceptible de rendre de grands servi- ces à tous les chirurgiens.