Contribution à la pathogénie et au diagnostic du bassin vicié par le glissement vertébral (spondylolisthésis) / par François Neugebauer.

  • Neugebauer, Franz Ludwig von, 1856-1914.
Date:
1884
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Credit: Contribution à la pathogénie et au diagnostic du bassin vicié par le glissement vertébral (spondylolisthésis) / par François Neugebauer. Source: Wellcome Collection.

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    C'est à Kilian que nous de vons la découverte de cette variété de déformation du bassin, si remarquable au point de vue de son développement, si redoutable au point de vue de l'accou- chement dans tous les cas où le glissement vertébral atteint un degré très prononcé. D'après nos recherches, fondées sur l'examen de dix des 17 pièces anatomiques connues jusqu'ici et sur les observa- tions cliniques relatives à quelques-uns de ces cas, et. de plus, de 26 autres cas ayant pour objet des femmes survi- vantes, nous avons pu établir que : Le glissement vertébral est une déformation qui se produit toujours dans la vie extra-uté- rine, sans Vintervention d'aucune dyscrasie primitive, d'affec- tions osseuses de nature inflammatoire ou spécifiques (rachitisme, ostéomalacie, carie, ostéite), par le poids physiologique du tronc, agissant à la faveur de certaines prédispositions chirurgicales (surtout lorsque ce poids vient à être augmenté par une sur- charge du corps, des grossesses répétées, etc.), et que cette dé- formation n est pas limitée à Varticulation sacro-lomhaire de la colonne vertébrale, ni liée nécessairement à l'âge ou au sexe du sujet. Les principales hypothèses qu'on a faites pour expliquer la pathogénie du glissement vertébral, celle d'un hydrorhachis congénital (Lambl). dhme luxation des articulations lombo-sa- crées (v. Weber-Ebenhoff),et enfin du ramollissement des arcs vertébraux par une carie, le mal de Pott (Herrgott), ont été aban- données en partie, par leurs auteurs eux-mêmes, en présence de nos recherches anatomiques et cliniques, et, à l'heure ac- tuelle, il n'existe plus, sur ce point de pathogénie, qu'une seule théorie en outre de la notre, celle du professeur Hergott, que l'auteur vient de modifier dans son dernier travail. La divergence de ces deux opinions ne porte d'ailleurs que sur la manière d'interpréter les faits. Nous pensons que, dans la plupart des cas observés jusqu'à cette heure, il ne s'agit guère d'un glissement de la cinquième ver- tèbre lombaire en entier, mais bien d'un glissement de sa moiUé