Congrès Périodique International d'Ophthalmologie : compte-rendu comprenant les procès-verbaux des séances, les mémoires lus ou déposés, etc. 3e session, 2e congrès de Paris 12, 13 et 14 aout 1867 / rédigés ... par MM. les Drs. Giraud-Teulon & Wecker.

  • International Congress of Ophthalmology 1867 : Paris, France)
Date:
1868
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Credit: Congrès Périodique International d'Ophthalmologie : compte-rendu comprenant les procès-verbaux des séances, les mémoires lus ou déposés, etc. 3e session, 2e congrès de Paris 12, 13 et 14 aout 1867 / rédigés ... par MM. les Drs. Giraud-Teulon & Wecker. Source: Wellcome Collection.

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    déjà provoqué plusieurs fois la tcntalive de ménager tout à fait l’iris ou de le couper dans une moindre étendue. Je me suis en effet con- vaincu que, dans certains cas, l’extraction du cristallin s’effectue très bien sans exciser l’iris , mais on remarque, même dans ces cas, une tendance à la procidence iridienne, due à la situation périphé- rique de la plaie ; et l’on se voit alors dans la nécessité de couper l'iris après l’opération. Il n’est donc guère possible de délivrer l’ex- cision linéaire de cette combinaison avec l’iridectomie, quelque grand qu’en soit notre désir, pour loucher à la dernière perfection. Mais il n’est pas même permis, selon mon opinion, de restreindre la quantité de l’iris qu’on coupe. Dans les yeux où la pression intra- oculaire , après levacualion de l’humeur aqueuse, est négative (col- lapsus corneae), l’iris non-seulement fait moins hernie, mais aussi les parties prolahées se réduisent facilement; cependant, même alors, je préfère exciser toute la partie qui fait hernie, pendant qu’on soumet l’œil à un certain degré de pression musculaire. J’ai coutume de passer en travers de l’œil une petite éponge mouillée en touchant la sur- face extérieure de la cornée ; cela provoque un certain effort muscu- laire qui est suivi du degré approprié de la hernie iridienne. Il est beau- coup plus de rigueur de couper l’iris profondément et même d’attirer la hernie légèrement avec la pince, toutes les fois que les yeux gardent encore une pression positive marquée (quelquefois très considérable) après l’évacuation de l’humeur aqueuse. C’est ici que les enclavements et même des procidences dans les angles de la plaie sont le plus à redouter et que la tendance à leur réduction fait entièrement défaut. Quand même on obtiendrait, en modérant l’excision , une forme de coloboinc plus appropriée aux axes optiques, cet avantage disparaî- trait complètement devant les inconvénients de plus grands enclave- ments; mais je pense que cet avantage même est illusoire. Les encla- vements, exerçant une traction sur le bord pupillaire, produisent une dislocation et une défiguration de la pupille beaucoup plus désavantageuse que lorsqu’une grande portion de l’iris a été excisée, mais que le bord pupillaire est resté en place. Je conviens d’ailleurs que, malgré tous les soins qu’on peut mettre à bien exciser l’iris, il n’est pas possible d’éviter toujours, et surtout dans les yeux relativement durs, les enclavements de l’iris.