Anatomie et physiologie des glandes vasculaires sanguinés : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section d'anatomie et de chimie) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris, le 8 août 1860 / par le Dr Liégeois.

  • Liégeois, Auguste Théodore, -1871.
Date:
1860
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Credit: Anatomie et physiologie des glandes vasculaires sanguinés : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section d'anatomie et de chimie) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris, le 8 août 1860 / par le Dr Liégeois. Source: Wellcome Collection.

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    lense, siiirirait ii lui seul pour faire soupçonner qu’il joue un rôle important (voy. pl. II, fig. 2). Cette figure représente le corps pi- tuitaire de la raie, dans lequel on remarque cette particularité, qu’il porte à sa surface des espèces de franges assez développées. Jusqu’à cette heure, M. Luys n’avait constaté les vésicules closes d’une manière bien nette que dans le corps pituitaire du rouget et du congre (voy. pl. 11, fig. 5, 6, 9, 10), et il n’avait pu voir chez les mammifères'que des cellules et des noyaux de cellules, ana- logues à ceux qui sont contenus à l’état normal dans les vési- cules des animaux précédemment cités. En examinant en commun le corps pituitaire de l’homme, conservé dans la glycérine, nous fûmes assez heureux pour y voir d’une façon très manifeste des vésicules closes, semblables non-seulement à celles qui existent chez le congre et le rouget, mais encore aux vésicules que l’on trouve dans la rate de l’homme. A l’exception des glandes lymphatiques et des capsules surré- nales, que je n’ai pas eu occasion d’étudier par moi-même, j’ai* pu constater l’existence des vésicules closes dans tous les autres organes, que j’ai rangés dans la classe des glatides vasculaires ; toutefois, conduit par l’analogie et par des considérations physio- logiques dont je parlerai plus loin, je ne fais pas difficulté de me ranger à l’opinion de ceux qui les ont vues, là où je n’ai pu les voir moi-même. Jusqu’ici j’ai constaté seulement la présence de la vésicule close dans certains organes, sans chercher à en apprécier l’im- portance. Leur présence déjà notée chez tous les vertébrés porte à croire que ce ne sont pas des parties éventuelles, mais bien des organes destinés à jouer un rôle utile dans l’économie. C’est chez le chien que Péchlin a découvert les vésicules closes de l’intestin, ainsi que nous l’avons déjà vu. Après les avoir con- sidérées chez l’homme, Peyer les vit chez le chat, le chien, le re- nard, le lièvre, le cochon, la brebis. Dans la thyroïde, elles exis- tent à peu près chez tous les vertébrés, avec des caractères ana- logues à ceux qu’elles présentent chez l’homme; elles ont été bien décrites chez les oiseaux, les chéloniens, les ophidiens et les sau-