Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 août 1840 / par F. Sérilhac.

  • Sérilhac, F.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 août 1840 / par F. Sérilhac. Source: Wellcome Collection.

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    n’est, si on peut le dire, qu’une agonie allongée, un renversement total de 1 économie animale , une sorte de délire de la nature. » Plus on se rapproche de notre époque, et plus on remarque dans les auteurs de la tendance à localiser les lièvres. Sauvages les regarde comme symptomatiques. Pinel, le premier, a assigné pour chaque fièvre le siège d une altération correspondante. Enfin est venu l’illustre auteur des phleg- masies chroniques, qui a rattaché toutes les fièvres à la gastro-entérite. La direction nouvelle que ce grand réformateur imprima à la science attira l’attention des médecins sur l’importance des lésions intestinales. C’est alors que MM. Petit et Serres s’aperçurent que la lésion qui accom- pagnait les fièvres graves n’était pas la même que celles de la gastro- entérite ordinaire; mais que celle qui avait son siège dans le mésentère et les follicules de l’intestin grêle appartenait exclusivement à la fièvre typhoïde qu’ils ont appelée , à cause de la conslance de cette lésion , fièvre entéro-mésentérique. Enfin, les observateurs plus modernes, à la tête desquels sont MM. Andral, Cliomel, Bouillaud , Louis, ont reconnu que les lésions dont nous parlons appartiennent presque exclusivement à la fièvre typhoïde, c’est-à-dire qu’on les rencontre quatre-vingt-dix-huit fois sur cent dans celte affection. M. Andral, cet exact et consciencieux observateur, a cité plusieurs cas d’individus qui avaient succombé à des maladies qui avaient ôté compliquées d’affection typhoïde, et où ces lésions ont manqué complètement. (Clinique méd., observ. 47 et suiv. ) Il a cité aussi un cas de fièvre typhoïde bien caractérisée et sans complication, dans lequel les organes digestifs ont été trouvés parfaitement sains. ( Clin, méd., obs. 65. ) MM. Bouillaud, Louis et Caizergues, ont constaté les mêmes faits. Il est d’observation que la fièvre typhoïde est une maladie de la jeunesse; on ne l’a presque jamais observée dans l’enfance au-dessous de douze ans, très-rarement aussi dans la vieillesse. C’est de 20 à 30 ans, dit M. Andral, qu’on l’observe le plus fréquemment, et qu’il faut bien distin- guer l’état adynamique dans lequel succombent les vieillards, de la fièvre typhoïde. « Vous ne trouverez jamais l’altération des glandes de Peyer à l’ouverture de vieillards qui oui succombé à la fièvre adynamique,