Volume 1

Examen des doctrines médicales et des systèmes de nosologie ; ouvrage dans lequel se trouve fondu l'examen de la doctrine médicale généralement adoptée, etc. ; précédé de propositions renfermant la substance de la médecine physiologique / par F.-J.-V. Broussais.

  • Broussais, F. J. V. (François Joseph Victor), 1772-1838.
Date:
1821
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Examen des doctrines médicales et des systèmes de nosologie ; ouvrage dans lequel se trouve fondu l'examen de la doctrine médicale généralement adoptée, etc. ; précédé de propositions renfermant la substance de la médecine physiologique / par F.-J.-V. Broussais. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by King’s College London. The original may be consulted at King’s College London.

    159/484 (page 13)
    ment tous les organes, et qui, dans les deux cas, fi- nirait, en s’évaporant, par anéantir la vie , si le feu ne s s’éteignait par une hémorrhagie, ou si certaines hu- I meurs n’étaient éliminées après avoir subi le chan- gement qui, de l’état de crudité, les fait passer à l’état die coction. En effet, la coction des pyrexies, sans ^phlegmon primitif, dont il cherche les signes dans l ’état des urines, des sueurs, des évacuations alvines, :est pour lui le même phénomène que la suppuration, jjui, pour être avantageuse, doit offrir une matière bien cuite, et dont l’élimination n’éprouve aucun obs- tacle (i). On peut juger, d’après ces données, quel but se pro- posait Hippocrate dans ses Prénotions. Il voulait, non tDas chercher la cause interne organique des phénomè- aies morbides, non pas apprendre à tenter les moyens 1 l’arrêter les maladies, mais exercer le médecin à esti- mer la gravité du mal par l’appréciation des symp- tômes, et à découvrir les signes de la coction par l'examen des matières évacuées dont il décrit minu- (i) On trouve dans les Aphorismes quelques passages qui fourraient faire croire qu’Hippocrate aurait attribué la fièvre certaines affections locales ; par exemple, quand il dit : 1 kà où se montre la sueur, là est le siège du mal ; là où se i lit sentir le froid et le chaud, là siège la maladie. » ( Sect. iv, jph. 38 et 09. ) Mais le fond de la doctrine ne vient point I 1 appui de ces propositions. On peut même observer que g nns le traitement des péripneumonies, qu’il semble avoir firîsignées par le premier de ces deux aphorismes, il ne parle Joint d’éteindre une inflammation locale pour faire cesser les Incidents qui en dépendent, mais de favoriser la coction, 8f‘U il reconnaît au changement des matières expectorées et lf es autres excrétions.