De l'ophthalmie diphthéritique : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 9 novembre 1866 / par Cyprien Raynaud.

  • Raynaud, Cyprien.
Date:
1866
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Credit: De l'ophthalmie diphthéritique : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 9 novembre 1866 / par Cyprien Raynaud. Source: Wellcome Collection.

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    tioii des médecins; car s’il était vrai que l’apparition de la lièvre précédât les symptômes locaux, on aurait là une preuve qui mi- literait en faveur de la diathèse. Les enfants que nous avons observés à l’hôpital des Enfants malades avaient assez rarement la lièvre, ou plutôt étaient atteints d’une fièvre assez légère; nous avons vu pourtant des cas où les symptômes fébriles, même chez les enfants, étaient très-développés. Appareil digestif. — Si nous examinons ce qui se passe du côté de l’appareil digestif, nous trouvons que dans certains cas, et même assez souvent, les malades ont une anorexie assez pro- noncée ; cependant ce symptôme est très-léger, si la maladie elle-même est très-légère. Presque tous les malades ont de la soif, et même une soif assez vive; ils demandent presque conti- nuellement à boire. La langue offre un état très-variable, suivant le degré de la maladie. Dans les cas les plus légers, elle peut rester naturelle, mais plus souvent elle se couvre d’un enduit blan- châtre. Dans certains cas, on observe aussi des vomissements dont la nature peut varier. Tantôt la matière de ces vomissements est constituée par des substances alimentaires, tantôt par des boissons, tantôt même par de la bile, tantôt enfin par ces trois ordres de substances à la fois. De plus, on a observé aussi de la diarrhée, mais ce symptôme est extrêmement rare. Appareil respiratoire. — La respiration est assez souvent normale, surtout chez les enfants. Cependant, il y a beaucoup , d’exceptions à cette règle. De plus, quand la fièvre est vive et ar- dente, il arrive assez souvent que les mouvements respiratoires varient en raison des pulsations artérielles, et que, celles-ci ve- nant à augmenter considérablement, le nombre des inspirations augmente aussi dans la même proportion. Ces malades aussi, surtout les enfants, débilités par cette maladie et supportant très-difficilement le moindre refroidissement, peuvent prendre facilement, soit des pleurésies, soit des bronchites, soit des pneu- monies. État de la sécrétion. —L’état de la peau mérite qu’on s’y