De l'ophthalmie diphthéritique : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 9 novembre 1866 / par Cyprien Raynaud.

  • Raynaud, Cyprien.
Date:
1866
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De l'ophthalmie diphthéritique : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 9 novembre 1866 / par Cyprien Raynaud. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    41/122 (page 37)
    — :j7 — r parle passage des liquides de l’œil, il se développait dans cer- tains cas, sur ces excoriations, des concrélicns lihrineuses; mais là n’est pas le seul point où }3euvent se développer ces exsudais. Ces fausses njeinbranes peuvent encore envahir les points e* les conduits lacrymaux, le canal nasal, les fosses nasales, la Inniche, les autres parties de la face et même les autres régions du corps. En un mot, à ce point de vue là, tout se passe dans l’opli- Ihalmie qui nous occupe comme dans les autres maladies dipli- théritiques. A ce sujet, M. de Græfe cite môme ce fait très-re- manjuable : il a vu, chez un malade atteint de celte ophthal- raie, la surface d’un vésicatoire recouverte par de véritables faus- ses membranes. Comment, en présence de pareils faits, peut-on encore nier la similitude, le degré de parenté qui existe entre cette affection et la diphthérie en général ? Aous aurions maintenant à parler ici, pour en finir avec les fausses membranes, de la nature de ces produits et de leur com- {Kjsition anatomique; mais nous renvoyons ce point à l’article anatomo-pathologique, Chémüsis. — Le chérnosis consiste dans un bourrelet circu- laire épais, d’un rouge foncé, et (|ui se produit autour de la cornée, aux limites de la(|uelle il s’arrête biaisquemont. (’e symp- tôme existe dans l’affection qui nous occupe. Au début, ce gonllemeut <le la coujonctive a une rougeur assez vive; plus tard la coloration se dégrade peu à peu ; et ou a là une couleur rosée-blanchâtre ; cette dernière couleur s’expli(|ue parfaitement par le dépôt de matière plastique qui s’est fait dans le tissu de la conjonctive du hulbe. La consistance de ce chérnosis e.st aussi variable, suivant l’épo- que de la maladie à laquelle on le considère : d’abord mollasse et se laissant déprimer facilement, il devient ensuite très-dur, et il se laisse inciser avec difficulté. Dès le début, si on a prati(|ué sur lui des incisions, il laisse écouler une grande (piantilé de sang; mais(|uaiid il est infiltré <I(i malièi-(i coiieuiicuse, il est im- possible <le le dégoi'ger.