De l'influence médicatrice du sejour a Nice, ou, guide des malades dans cette ville / par le Chevalier Macario.

  • Macario Maurice Martin Antonin, 1813-
Date:
1860
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Credit: De l'influence médicatrice du sejour a Nice, ou, guide des malades dans cette ville / par le Chevalier Macario. Source: Wellcome Collection.

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    — (57 — i:ouchci', do soi-lt! (juc la lempéralure y est- toujours li'ùs élevco. Les Poiiciiclles sont île (|uel((ues degrés i>lus chaudes que les autres (juarliers, parccqu'ellcs sont abritées complètement des vents du nord et de Test. Toutes ces expositions au midi, en l'ace de la mvv, reçoiveiil en outre les émanalioiis marines que leui- apportent les brises niéridionales,el,lorsque le vent soulHe avec Ibrcejcs vagues qui viennent se briser con- tre le rivage projettent dans l'air une poussière hu- mide (jiîi s'étend à une assez grande dislance . Le (juartier du Lazaret, au delà du port, est aussi un des plus ciKJuds, des plus salubres et des plus pittoresques des environs de Nice. l)'ai)rès tout cc(jue nous avons dit de l'utilité de la salure de l'air delà mer, on conçoit (jue toutes ces parties de la ville conviennent j)artieulièrement aux malades atteints d'alTections chroniques de la poi- lrii;e, de lymphatisnie, de scrofules, de rachitisme. liii)poerale regardait déjà comme salutaire aux poi- trines faibles la respiration de l'air chargé de parti- cules salines; Gilchrist dit (]ue l'atmosphère marine est vraiment pectorale, que ce lluide renferme tous les médicaments propres à la consomption s'il est, dans l'inspiralloïKpoi té directement sur les poumons^ et cela est si vi ai ([ue les ouvriers (pii travaillent aux salines et aux marais salants ainsi que les marins ne sont pas exposés à cette maladie. Aussi Richelmi fai- sait-il placer avec le meilleur succès les individus at- teints de certaines espèces de phthisie, au Lazaret, sur la Terrasse et aux Ponchettes,lieux de Nice les plus près de la mer elles plus exposés à ses émanations. C'est donc à tort que quekjues médecins rcconinian- tleut généralement aux poitrinaires de s'éloigner de la mer et d'aller se fixer à Carabacel ou à Cimiès. (^es endroits sont mieux abrites, il est vrai, des venlsnui-