Essais de pathologie et d'épidémiologie rationnelles. Des origines épidémiques considérées au double point de vue bactériologique et philosophique / par le Dr H. Boucher.

  • Boucher H. (Henry Marie), 1857-
Date:
1896
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Credit: Essais de pathologie et d'épidémiologie rationnelles. Des origines épidémiques considérées au double point de vue bactériologique et philosophique / par le Dr H. Boucher. Source: Wellcome Collection.

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    naturelle ne le peuvent contracter. C’est ce que ces éminents savanls appellent des résultats pra- tiques. Pour nous, nous formulerons ainsi les conclusions qui nous sont imposées par les expé- riences elles-mêmes. Les soi-disant toxines, sécrétées par le bacille d’Eberth, ne sont en réalité que les produits toxi- ques dus aux fermentations organiques des bouil- lons. Le bacille d’Eberth, se manifestant de la même manière que le bacille de Loeffler, que le pneumo- coque, que le streptocoque, n’est pas le moins du monde spécifique. Et alors, de ces conclusions premières, découle- ront toute une série de conséquences confirmées par l’observation attentive des phénomènes. Le microbe d’Eberth, pas plus que les autres microbes dits spécifiques, ne présentant en réalité aucun caractère de spécificité, la contagion par cet élément n’apparait plus avec ce caractère absolu que lui ont donné les microbiens; loin de là, elle disparaît. Eh, certes, je ne veux pas dire que la contagion n'existe pas; mais son mécanisme est loin d’être celui qu’on nous a présenté. J’en parlerai plus tard dans un chapitre spécial, qui trouvera sa place à la suite des observations. Pour le moment, je me contenterai de faire res- sortir que cette hypothèse est inutile pour expli- quer le processus épidémique ; qu’elle n’aboutit qu’à une confusion inextricable; que l’observation ainsi que les expériences la contredisent ; qu’enfin