Essai sur la phthisie laryngée : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 20 juillet 1836 / par J.-B.-François Adenis.

  • Adenis, J.B. François.
Date:
1836
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Credit: Essai sur la phthisie laryngée : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 20 juillet 1836 / par J.-B.-François Adenis. Source: Wellcome Collection.

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    non~sculemeiit sur l’homme, mais sur le cheval où ils sont bien plus développés. Quoi qu’il en soit de celte ingénieuse théorie de M. Andral, que je n’ai voulu que consigner ici, je crois que la formation des tuber- cules dans le larynx est due plus souvent à l’inflammalion du tissu cellulaire sous-jacent à la muqueuse. Celte inflammalion produit souvent des abcès qui se font jour à travers la muqueuse; d’autres fois le pus sécrété se concrète, donne naissance à ces corps tuber- culeux qui s’cuflamment à la première occasion, suppurent et sc forment une issue à travers la muqueuse, en y déterminant un travail inflammatoire qui se termine par ulcération. Soit qu’elles proviennent de l’inflammation de la muqueuse , ou de l’altération d’une partie sous-jacente à la muqueuse , ou de la présence ries tubercules, les ulcérations sont constantes dans la phthisie laryngée et occupent une étendue très-variable. Souvent elles sont si petites, qu’on les aperçoit à peine. D’autres fois l’in- térieur du larynx ne présente plus en quelque sorte qu’une vaste ulcération au milieu de laquelle on ne retrouve que quelques débris de la muqueuse ayant l’aspect de végétations, rouges jetées sur une surface qui diffère en raison des tissus qui la constituent. Ces ulcérations peuvent affecter bien des formes. On les voit rondes ou ovales , oblongues , sinueuses , serpigineuses ou linéaires. Leurs bords , diversement découpés , se trouvent au niveau du fond ou. plus ou moins élevés au-dessus -de lui. Leur nombre est en général en raison inverse de leur grandeur. . Dans un certain nombre de cas, l’on ne trouve qu’une^seule et petite ulcération ; dans d’autres , la muqueuse est comme criblée d’une infinité de très-petites ulcérations séparées par des portions de muqueuse qui n’offrent d’autres altérations qu’une rougeur va- riable. Celle-ci peut ne se montrer que sur le bord même <le l’ul- cération, et alors il y a une infinité de petits cercles rouges. Dans certaines ulcérations du larynx, on a remarqué une blancheur par- faite <le leurs bords, de leur fond et de la membrane qui les entoure. 11 n’est pas de point du larynx où l’on n’ait trouvé des ulcéra-