Dissertation sur la chlorose ou pâles-couleurs : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mars 1842 / par Émile-Jean-Raymond Maturié.

  • Maturié, Émile Jean Raymond.
Date:
1842
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Credit: Dissertation sur la chlorose ou pâles-couleurs : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mars 1842 / par Émile-Jean-Raymond Maturié. Source: Wellcome Collection.

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    tioos du sang correspondant à autant de groupes de maladies dont les li- mites restaient encore indécises, après des discussions incessamment re- nouvelées. Ces quatre grandes classes d’affections sont : les inflammations, les pyrexies ou fièvres , les maladies adynamiques et les fluxions. Un seul de ces genres doit nous occuper, car il renferme la maladie dont nous traitons. Disons brièvement que ces altérations sanguines portent sur les proportions de la fibrine , du sérum et des globules. « Au lieu d’être plus ou moins élevés au-dessus de la quantité nor- male, disent MM. Gavarret et Andral ( mémoire sur les modifications ' u sang dans les maladies ; Annal, phys. cbim., Nov. 1840, 234 ) les globules peuvent s’être abaissés au-dessous de cette quantité; jusqu'à’une certaine limite d’abaissement, il u’eu résulte rien de remarquable Cependant, à une certaine limite inférieure qui, chose bien singulière” ne paraît pas la même pour tous les individus, on voit apparaître des états morbides particuliers, dont le caractère, relativement au sang est une diminution constante et considérable des globules, tandis que la fibrine ne s est pas modifiée dans sa quantité. Comme type de ces états morbides nous citerons la chlorose. » « La chlorose, ajoutent-ils plus loin, peut être considérée comme le type de l’anémie. » Pour bien apprécier la valeur des diverses causes supposées de cette maladie, le travail que nous venons de citer mérite la plus grande at- tention ; car , après avoir constaté l’altération invariable du sang dans cette maladie, et celles analogues, ces auteurs nous disent : « Les°pertes de sang et la diète agissent principalement sur les globules qu’elles di- minuent , et la fibrine change peu à peu en même temps : c’est là une loi à laquelle nous n’avons pas trouvé d’exceptions. Le même effet a heu pendant certaines maladies qui s’opposent à la libre et complète réparation du sang, comme le cancer d’estomac, les tubercules pul- monaires, les cachexies, les épuisements. » (Mémoire cité, 235,309, etc. ) Enfin, ces écrivains distinguent une chlorose mal caractérisée par 1 apparence extérieure du sujet , et une chlorose manifeste ; cas dans lesquels 1 alteration du sang est toujours semblable et ne diffère que par le degré , comme l’état morbide lui-même.