Observations sur une académie des sciences médicales / par M. Pelletan.

  • Pelletan, Philippe Jean, 1747-1829.
Date:
1821
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Credit: Observations sur une académie des sciences médicales / par M. Pelletan. Source: Wellcome Collection.

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    d’autres parties qui font le domaine de la médecine : en effet, elles ne sont pas plus séparées entre elles que la médecine ne l’est de la chirurgie et de la pharma- cie , qui doivent constamment réunir leurs moyens , souvent trop faibles encore, pour la guérison des ma- ladies. Il faudrait assembler ces académies dans des chambres bien voisines , car elles auraient sans cesse besoin les unes des autres. On peut assurer que ceux qui ont imaginé cette séparation étaient bien éloignés d’avoir une juste idée des travaux d’une so- ciété des sciences médicales (i). J’aurais rempli mon but, si j’avais réussi à faire con- naître la nature véritable d’une académie des sciences médicales, d’où découlent son organisation et ses de- voirs. Quand on a pris la véritable route, il n’y a plus qu’à marcherj mais le principe étant inévitable, si l’on s’y refuse , j’ose assurer qu’on se trouvera réduit à l'impossible, tant il est contradictoire de vouloir traiter séparément les differentes parties de la méde- cine : ce serait prétendre faire vivre un animal dont les membres seraient épars. Des motifs étrangers à la nature de notre objet, font trouver des difficultés à revenir sur ses pas, et à obéir à la conscience qui témoigne l’impossibilité de conser- ver ce qui est fait. L’organisation d’une société de méde- cine est établie, dit-on, par des ordonnances du gouverne- ment : déjà même on a eu la complaisance d’obtempérer à quelques modifications jugées nécessaires, et il parait impossible d’en demander davantage: ces raisons qui (i) De Lapeyronie discutant avec le chancelier cTAguesseau la (jucstion de la séparation ou réunion à établir entre la médecine et la chirurgie, dit « qu’il faudrait élever un mur d'airain entre v ces deux prnjessioiss... F.t de quelcôté mettions nous le malade » reprit l’illustre chancelier. Voilà la meilleure solution du grand problème de l’unité de l’art. I