Contribution à l'étude clinique du cancer primitif pleuro-pulmonaire ... / par Léon Szelągowski.

  • Szelągowski, Léon, 1867-
Date:
1900
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Credit: Contribution à l'étude clinique du cancer primitif pleuro-pulmonaire ... / par Léon Szelągowski. Source: Wellcome Collection.

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    La sclérose pulmonaire a une évolution lente, avec conservation de l'état général, absence de douleur tho¬ racique et de dyspnée intense, comme dans le cancer. La tuberculose est d un diagnostic plus difficile. Dans les formes chroniques ou subaiguës on a affaire à une maladie irrégulière dans son évolution, présentant des périodes d'amélioration, qu’on ne trouve guère dans le cancer. Les douleurs thoraciques sont souvent mal délimitées, moins intenses que dans le cancer. La localisation des lésions est fréquente au sommet des poumons. Les crachats sont purulents et renfermentdes bacilles. Il convient il est vrai de se souvenir que les deux affections peuvent coexister. La phtisie aiguë est souvent confondue avec la forme aiguë du cancer. C’est en étudiant les antécédents per¬ sonnel ou héréditaire du malade, en s’entourant de tous les renseignements possibles que l’on arrivera à faire le diagnostic. Nous ne ferons que signaler les pneumokonioses qui peuvent d'ailleurs se compliquer de cancer. Nous avons déjà noté les kystes hydatiques du poumon, fort rares d’ailleurs, en nos climats. Le diagnostic est difficile en l’absence d’expectoration d’hydatides. Il nous reste à dire quelques mots des cas où dominent les symptômes de compression. L’anévrysme de l'aorte, les tumeurs malignes du mé- diastin peuvent alors simuler le cancer du poumon. L’examen radioscopique pourra être utile pour déceler