Contribution à l'étude de la fièvre dite méditerranéenne (fièvre de Malte) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Israël Eugène Hayat.

  • Hayat, Israël Eugène, 1879-
Date:
1903
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Credit: Contribution à l'étude de la fièvre dite méditerranéenne (fièvre de Malte) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Israël Eugène Hayat. Source: Wellcome Collection.

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    piqûre, il ne s’esl rien produit, mais l’animal a présenté une forme typique de la pyrexie. Le seizième jour, sa température était montée à4°°6; il fut « tué » (sacrifié?) eL il présenta, à l’autopsie, les carac- tères de la lièvre méditerranéenne. Nombreuses colonies du micro- coccus melitensis par ensemencement du foie, de la rate, du sang retiré du coeur avec des instruments stérilisés, cinq minutes après la mort, après ligature des gros vaisseaux (Hughes, i8q3). V. — Singe plus gros, femelle, espèce bonnet. En observation depuis trois mois et en bonne santé. Inoculé dans les muscles de la cuisse droite avec des cultures provenant de la rate du singe pré- cédent. La courbe n II, série B, montre une pyrexie tout à fait caractéristique que l'animal a présentée. Ce singe a eu des symptô- mes rhumatismaux. Il a perdu de poids, quoique bien nourri et soigné, mais il a fini par se rétablir. Les températures étaient prises tous les jours à 8 heures du malin, 2 heures et 6 heures 3o du soir. Ces expériences sont vraiment loul à fait probantes et n’ont pas besoin de commentaires. Il est pourtant à souhaiter qu elles soient reprises par d'autres expérimentateurs de valeur : nous avons déjà dit précédemment les raisons qui nous ont amené à renoncer à faire des inoculations aux singes à Montpellier. 4° Le microroccus melitensis est l'agent spécifique de la fièvre méditerranéenne. — Ftepror/uction de ta maladie chez l'homme par inoculation sous-cutanée de ses cul tares. — La séro-réaction de Wright suffit à démontrer à elle seule que c’est le inicrococcus rie Bruce qui produit la fièvre de Malte. Mais nous avons encore deux faits d’une importance consi- dérable, c’est la reproduction de la maladie chez l'homme, à la suite d'inoculation, accidentelle dans un cas, volontaire dans l’autre, (le cultures de mierococcus. Les faits suivants, publiés dans le Lancet, en 1899, et dans la Iteview of Be- views, le prouvent suffisamment. 1. Le 17 septembre 1897, un homme de laboratoire se fait une piqûre au doigt avec l’aiguille d’une seringue qui venait