Contribution à l'étude de la fièvre dite méditerranéenne (fièvre de Malte) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Israël Eugène Hayat.

  • Hayat, Israël Eugène, 1879-
Date:
1903
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Credit: Contribution à l'étude de la fièvre dite méditerranéenne (fièvre de Malte) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Israël Eugène Hayat. Source: Wellcome Collection.

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    allons rapporter une série de faits qui démontrent qu’il ne s’agit guère d’une de ces découvertes éphémères de bactério- logistes illusionnés qui croient voir un jour, à travers leur microscope, l’agent pathogène qu’ils cherchent. Histoike du Coccus de la Fièvre Méditerranéenne. — Dans un cas de lièvre observé à Malte en 1880, et terminé par la mort au quinzième jour de la maladie, Bruce trouva, neuf heures après le décès, dans des coupes de rate des quantités considérables de microbes isolés, ce qui l’amena à supposer qu’un microbe spécial pouvait bien èlrc la cause de cette maladie. L’année suivante, en 1887, avec l’aide du Dr Caruana Xecluna, il inocula 30 à 40 tubes d’agar avec du sang pris à l’extrémité du doigt de 10 malades atteints de fièvre Méditerranéenne : les résultats furent négatifs, presque tous. Or, un de ces 10 malades mourut. Bruce eut l’idée d'ino- culer quatre tubes d’agar avec la pulpe de rate prise quelques heures après la mort. Il maintint ces tubes, les uns a 25°, les autres à 37. Dans ces derniers, il remarqua, au bout de 08 heures, de petites colonies à la surface de l’agar: ces colonies étaient constituées par de très petits microcoques, isolés. Dans un autre cas, qui se termina par la mort, Bruce, n’ayant pu faire l’autopsie, se contenta de faire une ponction aseptique de la rate, sept heures après le décès. Il retira avec son trocart une masse spongieuse de pulpe splénique qui lui servit à inoculer six tubes d’agar. Il obtint quatre résultats positifs; les colonies apparurent entre la 67'e et la 110mo heure. Bref, il multiplia ses expériences, chaque fois qu’il se produisait un décès par fièvre de Malte. En 1888, il eut en tout six cos avec résultats probants : l’inoculation sur agar