Contribution à l'étude de la fièvre dite méditerranéenne (fièvre de Malte) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Israël Eugène Hayat.

  • Hayat, Israël Eugène, 1879-
Date:
1903
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Contribution à l'étude de la fièvre dite méditerranéenne (fièvre de Malte) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Israël Eugène Hayat. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    20/138 (page 4)
    lin lies, n’étaient pas de même nature puisque toutes n’étaient pas traitées aussi avantageusement par le quinquina. 11 divisa donc ces maladies en : ») Fièvres à quinquina, qui comprenaient des intermit- tentes et des continues. b) Fièvres continues, rebelles à cette médication. r) Fièvres proportionnées, « types hybrides composés d'une lièvre périodique et d’une continue rémittente'. » Cette classification était restée classique jusqu'au com- mencement du .MX0 siècle. Lorsqu’on pense qu’à cette épo- que •• I observation des malades se faisaitsans thermomètre, sans examen microscopique du sang, sans examen chimique des urines, qu’elle ne s’appuyait sur aucune notion anatomo- pathologique ou étiologique, qu’elle était sans cesse trompée par la décevante physiologie-pathologique de la doctrine humorale », on ne peut s’empêcher d’admirer le sens cli- nique de ces hommes tels que Baumes et Pringle qui, au milieu du fatras des fièvres continues, faisaient des distinc- tions nettes entre la fièvre rémittente des vamps (dolhienen- lériej, la fièvre des /irisons (typhus exanthrématique)et la fièvre rémi! lente des pu t/s marécageux ! Il n’en est pas moins vrai qu’au point de vue scientifique, on n’avait encore aucune notion précise sur la nature de ces fièvres. 11 appartenait nu MX siècle — grâce aux progrès de l’anatomie pathologique et de la bactériologie — de dissocier du groupe des fièvres essentielles continues un certain nombre d;espèces nosolo- giques distinctes, entrevues simplement jusqu’alors. Kn 1820, Bretonneau démontra la spécificité des lésions intestinales du f///dtos abdominal, dont il fit la doüiienenlèrie. On sait que sa doctrine fut confirmée en 1880 par la décou- verte que fit Eberlh de l’agent de la fièvre typhoïde. 1 Les travaux publiés ilans ces dernières années ont démontré l’identité des fièvres proportionnées de Torti et de la typho-malaria.