Notions pratiques sur les exercices du corps : appliqués aux différents ages observations succinctes concernant l'art de fortifier, d'entretenir ou de rétablir la santé par les exercices avec quelques documents sur la gymnastique militaire / par N. Laisné.

  • Laisné, N. (Napoléon), 1810-1896.
Date:
1875
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Notions pratiques sur les exercices du corps : appliqués aux différents ages observations succinctes concernant l'art de fortifier, d'entretenir ou de rétablir la santé par les exercices avec quelques documents sur la gymnastique militaire / par N. Laisné. Source: Wellcome Collection.

    12/54
    struits, nous n’avons pu que difficilement exercer, pen- dant les mauvais temps, les enfants à nous conliés. A l'hô- pital des Enfants, nous avons utilisé, pour y suppléer, la salle des bains, la lingerie, puis une mansarde, et sou- vent nous avons exercé sur le carré d’un escalier. A l’hôpital Sainte-Eugénie, Mmo Laisné a donné ses soins à un grand nombre d’enfants choréiques de son sexe, en se réfugiant partout où il lui était possible d’exer- cer ses petites malades. Bien que tout ceci se soit passé dans un temps déjà assez éloigné de nous, il ne manque pas aujourd’hui de témoins qui pourraient attester ces faits exceptionnels. On comprendra, d’après cela, combien ces séances étaient fatigantes et difficiles. Elles l’étaient au point que bien des fois j’arrivai à la Salpêtrière vers midi, tellement fatigué des séances déjà données à l’hôpital des Enfants, que je dus me défier de mes forces pour me remettre à l’œuvre; puis, .entraîné par les résultats acquis et par la sympathie du personnel de ce charita- ble établissement, je me remettais à la besogne; et, comme il y avait à s’occuper de sujets bien différents les uns des autres, je restais souvent jusqu’à neuf et même dix heures du soir, dans le service Sainte-Marie de la Salpêtrière, pour suivre les phases de quelques crises ou attaques nerveuses, et porter à ces malheureuses les soins que mon expérience pouvait m’inspirer. Je me dis- pense de parler ici des sujets soulagés et de ceux rendus à leur famille par suite de guérison; MM. les médecins, par leur bienveillante sympathie, se sont acquittés depuis longtemps de cette tâche. Le 10 avril 1853, M. le docteur Bouvier, membre de l’Académie, a lu un rapport à l’Académie de médecine sur le traitement de la chorée par la gymnastique, dont voici un passage ayant trait aux observations ci-dessus :