Dissertation sur le culte que les anciens ont rendu à la déesse de la santé. On y a joint les medailles, et quelques autres monumens antiques, qui ont rapport à cette matiere / [Claude Gros de Boze].

  • Boze, Claude Gros de, 1680-1753
Date:
1705
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Credit: Dissertation sur le culte que les anciens ont rendu à la déesse de la santé. On y a joint les medailles, et quelques autres monumens antiques, qui ont rapport à cette matiere / [Claude Gros de Boze]. Source: Wellcome Collection.

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    fur U Deeffe Sdus. j jfçavantes réflexions, que vous me faifiez il fouvent l’honneur de me communiquer 5 & de-là vous (entiez accroître la loiiable am¬ bition , que vous avez fi heureulernent rem¬ plie , d en faire des laites nombreules de tout genre, de toutes les grandeurs, & de tous les métaux. Celle des Déïtez, qui eft: ordinairement la plus négligée dans le Cabinet des Curieux» n’a pis eü le même lort dans le vôtre. Jufte- ment perfuadé qu’on en tireroit beaucoup de lumières pouir l’Hiftoire Sacrée & la Profa¬ ne , vous avez pris foin de la rendre corn- plette ; & ce que j’eus l’honneur d’en écrire à Votre GpvANû eur, il y après d’un an» luy fut fi agréable, que je n’en dois pas moins efperer, de ce que je me propoie de luy mar¬ quer aujourd’huydur le culte particulier que les A nciens ont rendu à laDéeflfe de la Santé. En effet, Monseign eur , la Santé efi le plus précieux de tous les trefors > c’elf le feul que les Phiiolophes 11’ont pu s’empê¬ cher d’eftimer, & qu’ilsont permis aux hom¬ mes de fouhâiter avec quelque empreffe- ment. Ceux qu’un temperamment heureux met en état de la prodiguer à tout moment fans lepuiler , n en connoiflent-prelque pas le prix , & l’on n’en fçauroit bien juger que lors qu’une nature avare nous en a peu don¬ né, que Page l’a affaiblie, ou que de f⬠cheux accidens nous l’ont fait perdre. Ees Egyptiens ne fe contentèrent pas