Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er février 1841 / par Gendron.

  • Gendron, M.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er février 1841 / par Gendron. Source: Wellcome Collection.

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    now rnractci'eM et <lii traitement «le» ulcère» »yi)lillltl(iiie» «le Itt hoaiclie et «te la jsori^e. Ces ulcères pouvant occuper toutes les parties de la bouche et de la gorge, nous les étudierons successivement dans les différents points où ils peuvent exister. ULCÈRES SYPHILITIQUES DES LÈVRES. Ces ulcères sont primitifs ou consécutifs. Les premiers sont le ré- sultat de l’application immédiate du virus syphilitique ; les seconds proviennent d’une maladie déjà ancienne qui a envahi toute l’orga- nisation. Les ulcères primitifs peuvent exister aux deux lèvres, mais ils siègent le plus souvent à l’inférieure. Quelque temps après l’application du virus, le malade éprouve des démangeaisons et des cuissons ; ensuite, il se forme une vésicule qui, lorsqu’elle est ouverte, laisse voir un ou plu- sieurs ulcères couverts de mucosités, et qui ne tardent pas à acquérir plus de largeur et de profondeur. D’autres fois, avant Tapparition de l’ulcère, il existe un petit tubercule qui augmente peu à peu, devient une tumeur dure, livide, tantôt indolente et tantôt douloureuse; sou- vent aussi les glandes lymphatiques sous - maxillaires sont en même temps engorgées. On pourrait prévenir l’ulcération en employant à temps un traitement antisyphilitique, ou en cautérisant les vésicules, comme l’a indiqué le docteur Ratier. Le traitement de ces ulcères est local et général; cependant j’ai vu 3