Lettres à M. D****, etudiant en chirurgie / par M. Fabre ... Pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes.

  • Fabre, Pierre, 1716-1793.
Date:
1786
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Credit: Lettres à M. D****, etudiant en chirurgie / par M. Fabre ... Pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes. Source: Wellcome Collection.

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    froides, acides, aftringentes, acerbes, produifent le même effet que le froid de 1 atmofphère , c’eft-à-dire, qu’ils repouffent les fluides de l’ex- térieur dans l’intérieur t c’eft ainfi que les hu- meurs goutteufes , éréfipélateufes , pforiques , dartreufes, font quelquefois fubitement déplacées de l’habitude extérieure du corps par l’effet de ces remèdes , &C que peu de tems apres , la pre- fence de ces humeurs fe manifefte fouvent dans la poitrine, dans la tête, dans l’eflomac , &c. Il faut donc que le tiffu cellulaire & les vaif- feaux capillaires foient fufceptibles d’un mouve- ment inverfe, ou contraire à celui qui leur eft naturel dans l’état de fanté ; car on ne peut pas préfumer que ces humeurs répercutées rentrent dans le courant de la circulation générale, & que ce foit par cette voie qu’elles font venues fe dépofer dans les parties qui en font affe&ées. Mais il efl une autre force qui produit l’effet contraire du froid & des répercuflifs ; c’efl: l’irri- tation des fibres nerveufes , laquelle , loin de repouffer les fluides , les attire vers le point irrité. Perfonne n’ignore , par exemple, que les mêmes humeurs dont je viens de parler, qui ont été répercutées dans la poitrine, dans l’efto- mac ou dans quelque autre partie intérieure, font promptement attirées au dehors par l’effet d’un véficatôire appliqué au bras, à la jambe ou