Lettres à M. D****, etudiant en chirurgie / par M. Fabre ... Pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes.

  • Fabre, Pierre, 1716-1793.
Date:
1786
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Credit: Lettres à M. D****, etudiant en chirurgie / par M. Fabre ... Pour servir de supplément á son Traité des maladies vénériennes. Source: Wellcome Collection.

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    les vaiffeaux capillaires, ne puiffe parcourir diffé- rentes parties, fi d’autres caufes , indépendantes de l’attion du cœur & des artères, l’obligent de changer fa direction naturelle. Tel eft le feul fyftême fondé fur des expé- riences &: fur l’obfervation, par lequel on puiffe expliquer une infinité de phénomènes qu’on ob* ferve dans l’économie animale. La difpofition des vaifieaux capillaires, telle que je viens de la décrire , fait d’abord la fureté de la circulation, parce que le fang qui trouveroit un obftacle dans la veine la plus proche de l’artère qui l’a apporté, va chercher, en fe détournant dans les réfeaux capillaires, un chemin libre pour retourner au cœur : on fait, par exemple, que le fang qui eft tranfinis au foie par la veine-porte , vient de prefque tous les vifcères du bas-ventre. « Si le ►> foie vient donc à fe durcir , dit M. Senne, ou >> qu’il s’y forme des obffacles , le fang fera » arrêté dans les intefiins , dans la rate , dans » le pancréas , dans l’efiomac, dans le méfen- » tère, dans l’épiploon; le principe de la vie, » c’eft - à - dire , la circulation manquera donc » dans ces parties ; elles s’engorgeront, fe dila- » feront, fe détruiront. Ce qui eft de plus fur- » prenant, c’eft que le cours des fluides puiffe » y être arrêté long-tems , fans que toute U » machine fe bouleverfe »,