Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 13 mars 1838, / par H.-J. Jouanguy, de Vannes.

  • Jouanguy, H.-J.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 13 mars 1838, / par H.-J. Jouanguy, de Vannes. Source: Wellcome Collection.

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    quelques observations analogues. (Ces observations m’ont été commu- niquées par mon collègue M. Steinheil : je saisis cette occasion pour le remercier de l’appui qu’il m’a prêté dans mon travail; plusieurs autres remarques lui sont dues.) 1° Une tige de symphytum officinale ayant été préparée de manière à former un tronçon de trois pouces environ, fut abandonnée dans de l’eau pendant une heure; au bout de ce temps les deux sections qui étaient planes sont devenues convexes; ce qui prouve la turges- cence du tissu cellulaire qui en même temps est comprimé par l’épi- derme. D’autres plantes ont présenté le même phénomène. 2° De jeunes pousses de lilas et de sureau ont été placées dans Feau: on avait débridé l’épiderme d’un côté en pratiquant un assez grand nombre d’entailles transversales, ce dont ii était résulté une très-légère flexion vers le côté non entamé. Le lendemain matin ces tiges furent trouvées fortement contournées dans le même sens ; et au bout de trente-six heures, un tronçon de sureau décrivait un cercle complet. Rien dans cette expérience ne nous montre la ra- pidité avec laquelle devrait, après une lésion extérieure, se manifester une contractilité organique; nous y voyons, au contraire, une action graduelle en tout comparable à l’endosmose. M. Dutroohet ayant fait voir que chaque bande longitudinale taillée dans une tige, tend à se courber en dehors par suite de l’endosmose qui rend turgides les cellules les plus intérieures du canal médullaire, on comprend facile- ment qu’ici le côté qui a été entaillé ne fait plus par son ressort (1) équilibre à celui du côté opposé; et que, chez le premier, l’épiderme ne fait plus aucune résistance à l’extension cellulaire: c’est lace qui détermine la cour bure sur le côté laissé intact. (1) Ce ressort dans les bandes longitudinales résulte de l’inégalité de longueur qui survient entre la lame extérieure épidermique, inextensible, couvrant un tissu cellulaire peu abondant, et la lame intérieure cellulaire à cellules d’autant plus grandes qu’elles sont plus intérieures et acquérant de plus grandes dimen- sions par l’endosmose : c’est là la cause de la divergence.