Aperçu sur la syphilis : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 décembre 1837 / par Jean Astrié.

  • Astrié, Jean.
Date:
1837
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Credit: Aperçu sur la syphilis : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 décembre 1837 / par Jean Astrié. Source: Wellcome Collection.

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    Le virus vénérien ne produit pas eonslamnienl les mêmes cîTels sur toutes les personnes ou meme sur les diverses parties du même individu. Celle diversité d’action tient sans doute à l’idiosyncrasie et à la diffé- rence de structure et de susceptibilité organique. C^csl ainsi qu’on peut expliquer comment de deux individus soumis à la même cause , l’un écliappe , tandis que l’autre se trouve infecté; comment le même individi, après un commerce impur , verra naître un chancre au gland, une pustule humide sur la peau de la verge, une sécrétion liarticulière par la muqueuse de l’urètre. La diversité du climat influe encore d’une manière remarquable sur la syphilis.Dans les pays chauds, les symptômes sont beaucoup plus doux que dans le nord, et dans ceux-là la* maladie guérit plus facilement chez lès indigènes que chez les étrangers nouvellement arrivés. L’armée anglaise, qui résida quel- que temps en Portugal dans les derniers temps de Pempire , en offre , au rapport de Fergusson , un exemple frappant. Le mal vénérien sé- vissait d’une manière terrible sur les soldats anglais; il résistait plus opiniâtrément que dans le pays natal au traitement mercuriel , tandis que les portugais étaient affectés d^une manière très bénigne , et guérissaient en peu de temps par de simples sudorifiques. Les symptômes qui caractérisent la maladie vénérienne se divisent en deux ordres bien distincts. Les premiers se manifestent peu de temps après le coït, et sont produits par le contact immédiat des parties infectées. Le virus peut alors borner son action dans le lieu même du contact , ou absorbé par les vaisseaux lymphatiques , affecter les ganglions voisins. Ainsi se forment la blennorrhagie, le chancre, le bubon, les pustules humides. Le second ordre comprend les érup- tions , les végétations , quelques ulcères , les affections du tissu osseux et fibreux ; accidens qui tous paraissent long-temps après un coït im- pur , et dans des parties plus ou moins éloignées de celles qui ont roçu l’impression directe du virus, AFFECTIONS PRIMITIVES, Blennorrhagie. On a dénommé ainsi un écoulement mucoso-puru- lent de l’urctre et du prépuce chez l’homme, du vagin et de l’urètre