Considérations générales sur les fluxions : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 avril 1841 / par J.-L. du Cluzeau de Clérant.

  • Du Cluzeau de Clérant, J.L.
Date:
1841
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Credit: Considérations générales sur les fluxions : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 avril 1841 / par J.-L. du Cluzeau de Clérant. Source: Wellcome Collection.

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    l’excellence des principes offerts par son illustre maître. Quant au reproche que fait M. Cazenave à Barthez d’avoir envisagé son sujet d’une manière abstraite , qu’en penser? Est-ce que ce médecin voudrait bannir l’abstrac- tion de l’étude de la médecine? Mais il s’y livre lui-même assez souvent. S’il ne prend l'abstraction que dans un sens vicieux, Userait bon qu’il réformât ses idées à cet égard. M. Cousin lui apprendrait ce que c’est que l’abstraction et quels sont les services qu’elle peut rendre. « Toute lu- mière, dit ce savant auteur, est dans l'abstraction... Toute lumière, comme toute vérité, est dans l’abstraction, c’est- à-dire dans la réflexion , c’est-à-dire encore dans la phi- losophie (1). » On croirait, à entendre M. Cazenave, qu’il émet con- stamment dans sa dissertation des idées diamétralement opposées à celles des hommes qu’il traite avec si peu de ménagement, et cependant voici les premières lignes de son travail : « Quel que soit le principe d’action qui régit la matière animale, il existe entre toutes les parties du corps vivant, entre toutes ses fonctions générales et ses fonctions partielles , un rapport, une dépendance , un enchaînement qui les fait concourir au résultat total de la vie , et les rend solidaires des lésions souffertes par l’une d’elles : consensus unus , conspiratio una et consentientia omnia. » On pourrait facilement opposer M. Cazenave à (1) Cours d’histoire de la philosophie, 3'^ leçon.