Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 mars 1840 / par Malachowski de Piotrowski (Edmond-Napoléon-Alexandre).

  • Malachowski de Piotrowski, Edmond Napoléon Alexandre.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 mars 1840 / par Malachowski de Piotrowski (Edmond-Napoléon-Alexandre). Source: Wellcome Collection.

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    Le ganglion sphéno-palatin ou de Meckcd fournit des filets qui pénètrent dans la fosse nasale par le trou sphéno palatin , et se distribuent aux cornets supérieur, moyen , et à la partie postérieure de la cloison: l’un d’eux, plus volumineux , appelé naso-palatin de Scarpa, se porte sur la cloison du nez etdescead vers le canal palatin antérieur, s’unit à son congénère et donne naissance au ganglion naso-palatin ou de Cloquet. Au bas des fosses na- sales nous trouvons le nerf grand palatin qui entre dans le canal du même nom, et donne, pendant son trajet, les trois nerfs nasaux postérieurs qui se ramifient sur les cornets moyeu et inférieur; enfin, on y rencontre le nerf vidien , qui fournit des filets dans les sinus sphénoïdaux. Mery paraît avoir été le premier à s’élever contre la croyance générale qui attribuait la fonction de l’olfaction au nerf de la première paire ; mais personne n’avait donné à cette opinion toute l’importance que lui a attribuée depuis M. Magendie (Journal de physiologie expérimentale, t. iv, p, 109), dans lequel l’auteur avoue qu’après avoir partagé pendant long-temps l’opinion reçue dans la science sur les fonctions de la première paire, U fut obligé de revenir sur son idée , après des expériences faites pour des démonstrations publiques, où il reconnut l’impassibilité du nerf olfactif d’un chien , qui ne donna aucun signe de sensation sous l’influence de (Quelques tù’ailiements faits avec une pince, et qui résista d’abord à l’ac- tion de l’ammoniatjue , lorsque le liquide dépassait le champ du nerf et coulait dans les fosses nasales. M. Magendie, persuadé que la destruction du nerf de la première paire devait nécessairement abolir l’olfaction, opéra cette destruction sur le chien. « Quelle fut ma surprise, dit-il, en examinant le lendemain » l’animal, de le trouver sensible aux odeurs fortçs que je lui présentais » l’ammoniaque, l’acide acétique, l’huile essentielle de lavande, etc.)! » La sensibilité de l’intérieur de la cavité nasale n’avait rien perdu de son » énergie; l’introduction d’un stylet avait le même résultat que sur un » chien intact.» Ce résultat étrange engagea l’auteur à faire de nouvelles expériences, desquelles il résulta que non-seulement la faculté de perce- voir les odeurs persiste chez les divers vertébrés après la destruction de la première paire , mais encore que c’est en dehors des fosses nasales et de la lame criblée de l’ethmoïde, que cette faculté se trouve plus prononcée.