Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 mars 1840 / par Malachowski de Piotrowski (Edmond-Napoléon-Alexandre).

  • Malachowski de Piotrowski, Edmond Napoléon Alexandre.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 mars 1840 / par Malachowski de Piotrowski (Edmond-Napoléon-Alexandre). Source: Wellcome Collection.

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    Effets sur Véconomie animale des affections gaies^ Les affections sont des états particuliers de l’être vivant qui l’éloignent plus ou moins de son mode d’existence ordinaire. Elles exercent sur l’homme une action par fois très-profonde et variable selon le caractère de ces affections. On peut ranger ces dernières en deux grandes classes, dont l’une comprend les affections qui concentrent en quelque sorte la vie , telles sont la tristesse, la crainte, l’effroi, la jalousie, etc., et l’autre comprend les affections expansives au contraire et qui tendent, si l’on peut dire , à porter l’individu hors de lui-même : c’est de celles-ci dont il va être question. Ou peut avancer d’une manière générale que les affec- tions gaies, contenues dans de justes bornes, exercent sur l’économie une action animale salutaire. En effet, si nous étudions les affections gaies purement physiologiques , si nous recherchons les conditions et les âges où elles se développent avec le plus d’expansion et de franchise, il sera facile de démontrer la vérité de notre proposition. La joie, la gaîté facilitent les fonctions; les puis- sances vitales, au lieu de se concentrer à l’intérieur, comme dans la douleur, la tristesse, se portent à la périphérie. Elles vivifient la circulation, excitent la transpiration (Sanctorius, aphorismes J section vu); elles donnent un teint plus animé, une chaleur plus active; les fonctions animales et organiques s’exercent avec plus de liberté; la digestion est plus facile et se fait, par exemple, dans les repas les plus copieux, sans le moindre effort. Le cerveau, qui* selon Gall, est le centre de toutes les sensations qui partent de ce point commun pour