Des odeurs, de leur nature et de leur action physiologique. Dissertation sur quelques points de la physiologie des végétaux ... / par A.-Aug. Duméril.

  • Duméril, Auguste Henri André, 1812-1870.
Date:
1843
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Credit: Des odeurs, de leur nature et de leur action physiologique. Dissertation sur quelques points de la physiologie des végétaux ... / par A.-Aug. Duméril. Source: Wellcome Collection.

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    contenant des Iniiles essentielles, les laissent se vo- latiliseï* avec plus ou moins de rapidité, suivant que celles-ci ont plus ou moins de tendance à se répandre dans l’espace, ou que les tis«us dans les- quels elles sont enfermées leur livrent, facilement ou non, passage à travers leurs mailles. Elles ont été sécrétées ^ous l’influence des forces vitales, il est vrai, mais leur dispersion dans l’atmosphère a lieu tout-à-fait en dehors de cette influence', et souvent longtemps après qu’elle a cessé : ce n’est plus qu’un phénomène physique et chimique tout à la fois. L’impression olfactive que peut produire pendant un si grand nombre d’années le bois de cèdre ren- tre dans celte classe d’odeurs ; il en est de même pour le foin desséché. De l intermittence des odeurs végétales. — Les au- tres arômes, ceux qui émanent des fleurs, en op- position aux précédents, sont comme une fonction des plantes. Ce n’est plus seulement leur sécrétion, c’est en outre leur exhalation qui constitue un phé- nomène vital; presque aussitôt dégagés que pro- duits, ils ne le sont plus dès que survient la mort; et même pendant l’existence de la fleur, ils ne se font sentir, dans quelques cas, que par intermit- tence, ainsi que cela s’observe pour les corolles à couleur triste, comme la Pélargone et la Julienne a fleurs brunes {Pélargonium triste, Hesperis tris- tis,, etc., qui sont presque complètement inodores tout le jour et exhalent une odeur ambroisienne au coucher du soleil. Ces fleurs ont ceci de singulier.