Volume 1

La theorie et la pratique de la coupe des pierres et des bois, pour la construction des voutes et autres parties des bâtimens civils et militaires, ou traité de stereotomie à l'usage de l'architecture / Par m. Frézier.

  • Frézier, Amédée François, 1682-1773.
Date:
1737-1739
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Credit: La theorie et la pratique de la coupe des pierres et des bois, pour la construction des voutes et autres parties des bâtimens civils et militaires, ou traité de stereotomie à l'usage de l'architecture / Par m. Frézier. Source: Wellcome Collection.

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    che d’un livre dans la preffe , lorfque le Relieur l’a coupée d’une fedion plane ; il enfuite il la renfonce vers le milieu, comme il arri¬ ve lorfqu’il donne de l’arrondifTement au dos , ce cercle qui étoit plan devient un Cicloïmbre; parce que chaque feuille fe reculant de fuite , plus ou moins, félon qu’elle eft près du milieu ou des extre- mitez de la tranche , forme l’efpace d’une furface creufe en façon de cylindrique, dont le contour n’eft plus un cercle comme auparavant, mais une Courbe à double courbure, fçavoir une autour du centre, & une en profondeur ou éloignement du plan paffant par les extremitez du diamètre ST. Corollaire I. De cette génération il fuit, i.° que quoique la furface creufe ou convexe du cicloïmbre foit plus grande que celle du cercle plan générateur, elle ne contient pas plus d’ordonnées, puifque le nom¬ bre des feuilles, dans l’exemple de la tranche du livre, n’a pas aug¬ menté en fe reculant ou en s’avançant au-delà de ce plan , depuis les extremitez ST, ce que l’on voit clairement dans la figure, par les parallèles qu’on a mené d’un côté aux lignes A a> Ce, & de l’au¬ tre par les parallèles au diamètre A B, qu’on fuppofe perpendiculaire au plan STc. On voit feulement que fuppofant une ligne et parallèle & égale à CT, divifée en parties égales , les lignes parallèles à la ligne Ce, paffant par ces divifions, coupent la partie cT en parties inégales, quand même on les fuppoferoit infiniment petites. Ce que nous difons de l’axe courbe c T, auquel toutes les ordon¬ nées font appliquées, eft encore vrai à l’égard du Contour à double courbure a d T , quoiqu’il foit plus grand que l’axe & le contour du cercle générateur ATBS , qui eft ici repréfenté en perfpecfive, où l’on apperçoit une petite notion des merveilles de la Geometrie de l’infini. Corollaire IL. Il fuit en fécond lieu que les diamètres, c’eft-à^dire, les lignes droites, menées d’un des points du contour de la courbe à double courbure à fon oppofé, paffant par l’axe C e, hors de la furface cy¬ lindrique , comprife par cette courbe, font égaux entr’eux, comme les diamètres du cercle générateur. Ainfig^ eft égala GD , a b à AB, &c. parce que les points G & D , A & B étant mûs parallèle¬ ment à l’axe Ce à diftances égales, il eft clair que GD^efl un paral- lelograme; par conféquent £ d fera égal à GD.